Selon des informations de la radio RTL, François Hollande n'a pas l'intention de se déplacer pour aller voter au second tour de la primaire de la gauche. Le président de la République, qui ne s'est à aucun moment impliqué dans le processus de sélection, ne pèsera donc pas dans le choix des électeurs de gauche, désormais divisés en deux lignes distinctes.
En déplacement officiel au Chili le 22 janvier, il n'avait pas pu participer au vote du premier tour. S'il n'a pas d'excuse officielle pour le second, son vote ne devrait pourtant pas venir gonfler les chiffres de participation au scrutin.
«S'il avait voulu s'en mêler, il aurait été candidat», a confié l'un de ses proche à RTL.
Cela ne signifie pas pour autant que le chef de l'Etat n'apportera son précieux soutien à un candidat lors de l'élection présidentielle. Il se murmure que l'ancien cadre de la banque Rothschild, Emmanuel Macron, pourrait bien avoir ses faveurs. C'est en tout cas ce que pense un intime de François Hollande, Dominique Villemot, qui a déclaré mi-janvier au Journal du dimanche que le Président allait «probablement soutenir Macron», essentiellement pour des raisons stratégiques.
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