«Ma candidature est une révolte» : l'étonnante déclaration de Manuel Valls dynamite Twitter
Après des années passées au gouvernement, le nouveau prétendant à l'Elysée a évoqué sa candidature comme une «révolte», une déclaration qui n'est pas passée inaperçue, de nombreux internautes s'étonnant qu'il se soulève contre... son propre bilan.
«Ma candidature est une révolte face à une disqualification annoncée de la gauche à la présidentielle. La gauche peut se réveiller, retrouver de l'espoir. Rien n'est écrit, rien n'est joué. La gauche est challenger dans cette élection. Mais, moi, je crois que nous pouvons gagner», a indiqué l'ancien Premier ministre de François Hollande dans une interview au journal Le Parisien daté du 11 décembre.
Une déclaration dont le quotidien n'a retenu que le début, titrant «Ma candidature est une révolte». Inutile de le préciser, la couverture n'est pas passée inaperçue.
Pour #Valls sa candidature est une révolte, pour #macron une révolution...+ le qualificatif est grand + il cache la poussiere sous le tapis pic.twitter.com/VCgIiHZUCF
— DrMartyUFML (@Drmartyufml) 11 décembre 2016
Presqu'immédiatement, des dizaines de réactions, allant de la plus drôle à la plus indignée, ont commencé à affluer sur les réseaux sociaux.
Quand on te dit que Valls est révolté et Maître Gims subversif pic.twitter.com/deVTkU6rH3
— Hélène Decommer (@hdecommer) 11 décembre 2016
Comme souvent dans pareille situation, les internautes ont redoublé d'imagination pour symboliser par une image leur réaction pour le moins... perplexe.
#SiVousAvezManquéLeDébut Macron est un révolutionnaire, Valls est révolté et Fillon est rebelle. pic.twitter.com/TcNHjz9xyO
— gootsy (@gootsy) 11 décembre 2016
Manuel Valls : "Ma candidature est une révolte" pic.twitter.com/OiZH4Qruuf
— Jean-noël Lafargue (@Jean_no) 11 décembre 2016
Par ailleurs, de nombreux utilisateurs de Twitter ont relevé que Manuel Valls se révoltait contre... son propre bilan.
Macron, Valls, Fillon ; ces anciens dirigeants qui appellent à la révolution ou à la révolte contre leurs propres bilans respectifs.
— Jean Eudes Gannat (@JeanEudes_G) 11 décembre 2016
Passé par les postes de ministre de l'Intérieur, puis de Premier ministre sous la présidence de François Hollande, Manuel Valls a démissionné le 5 décembre, avant de présenter sa candidature à la primaire socialiste de janvier 2017.
Le gars qui entre en révolte contre lui-même. #WTF#valls
— Velouté (@Letoulouzingue) 11 décembre 2016
Adepte des déclarations clivantes, l'ancien maire de la ville d'Evry avait déjà suscité une vague de contestation sur la toile il y a quelques jours, en déclarant que les 550 000 chômeurs supplémentaires apparus sous le mandat de François Hollande ne l'empêchaient «pas d'être candidat».