Renoncement de Hollande : 82% de Français approuvent, une majorité veut que Valls gagne la primaire
Huit Français sur dix saluent la décision de François Hollande de ne pas se présenter à sa propre succession à l’Élysée en 2017, et désignent Manuel Valls comme leur candidat préféré pour la primaire socialiste de janvier, selon un sondage.
D'après une enquête d'opinion réalisée par l'institut Harris Interactive pour la radio RMC, 82% des personnes interrogées ont indiqué «approuver» la décision du chef de l'Etat de «ne pas être candidat à l'élection présidentielle de 2017». 4% ont exprimé l'avis inverse, alors que 14% ont refusé de se prononcer sur la question.
Chez les sympathisants de gauche, ils sont 86% à saluer la décision du chef de l'Etat, 88% chez les sympathisants de la droite et du centre et 84% chez les sympathisants du Front national.
Après le renoncement du président à se représenter, les internautes disent «Bye Bye Hollande»https://t.co/EyAliTShXDpic.twitter.com/vM8zhpAh6b
— RT France (@RTenfrancais) 2 décembre 2016
Manuel Valls pour remplacer Hollande ?
Interrogés sur «la personnalité» qu'ils voudraient voir désignée comme candidate à la présidentielle à l'issue de la primaire organisée par le Parti socialiste et ses alliés, les sondés placent Manuel Valls en tête avec 24% des voix, ce qui représente une augmentation de 5% par rapport au précédent sondage du 21 novembre. On retrouve ensuite le dirigeant du mouvement Le Projet France, Arnaud Montebourg, dont le score n'évolue pas, puis l'ancien ministre Benoît Hamon, qui atteint les 6%, soit un pourcent de plus que lors du dernier sondage.
Auprès des sympathisants de gauche, Manuel Valls est crédité de 33% d'opinions positives (-1% par rapport au précédent sondage) devant les mêmes Arnaud Montebourg (20%, +3%) et Benoît Hamon (13%, +4%).
Enfin, à l'issue de la primaire, 50% des Français interrogés préféreraient voir désigner Manuel Valls plutôt qu'Arnaud Montebourg (42%) pour représenter la gauche à l'élection présidentielle de 2017.
L'enquête a été réalisée en ligne entre le 1 décembre et le 2 décembre, quelques heures après l'intervention télévisée de François Hollande, sur 803 personnes âgées au minimum de 18 ans.