A la majorité, par treize voix contre huit, et à main levée, la plus haute instance collégiale de l'Assemblée a jugé la proposition de résolution visant à réunir le Parlement en Haute Cour en vue d'une destitution de François Hollande non recevable.
Lire aussi : Destitution de François Hollande : pourquoi Pierre Lellouche la propose au parlement
L'initiateur de cette résolution, Pierre Lellouche, a critiqué dans un communiqué une décision «prévisible» mais «pas moins scandaleuse», qui empêchera de «faire la lumière sur le détail des informations transmises par François Hollande aux journalistes».
Les discussions du bureau ont été essentiellement «politiques», ont jugé des élus LR. «Il y avait un malaise de l'ensemble de la majorité», selon Catherine Vautrin (LR), ex-soutien de Nicolas Sarkozy, ralliée à François Fillon.
Le président de la République était mis en cause à cause des révélations de Fabrice Lhomme et Gérard Davet dans leur ouvrage Un président ne devrait pas dire ça, dans lequel des informations étaient données à propos d'assassinats ciblés de terroristes, en Syrie et en Irak, ordonnées par François Hollande .
Lire aussi : Destitution de François Hollande : «Il se trompe sur tous les sujets qu’il aborde»