Les autorités évacuent le campement de Stalingrad à Paris (VIDEO)
- Avec AFP
Après le démantèlement de la «Jungle» à Calais, une évacuation a débuté au cœur de Paris. Plusieurs milliers de migrants sont évacués, le 4 novembre, dans le nord-est de Paris, entre les stations de métro Jaurès et Stalingrad.
Peu avant 6h, plusieurs centaines d'hommes étaient regroupés, leur sac à la main, derrière un cordon de gendarmes, quai de Jemmapes, dans une partie du camp abritant des Afghans.
Les gendarmes évacuent ceux qui récupéraient des tentes dans le camp #Stalingrad#migrantspic.twitter.com/GJMfiZqf5t
— Jonathan RT France (@Jonathan_RTfr) 4 novembre 2016
Des bus devaient ensuite les emmener dans la matinée vers des centres d'hébergement en Ile-de-France. Selon la municipalité, entre 2 000 et 3 000 migrants se trouvaient sur place.
Après le passage de la pelleteuse, les agents de propreté de Paris nettoient les restes du camp de #Stalingradpic.twitter.com/Wqf32KAHKy
— Jonathan RT France (@Jonathan_RTfr) 4 novembre 2016
Un premier bus avec des migrants a quitté le campement vers 6h20, a constaté une journaliste de l'AFP.
#Stalingrad#migrants C'est un peu la confusion avant les montées dans les bus pic.twitter.com/i5BU6u6h1w
— Charlotte Boitiaux (@chaboite) 4 novembre 2016
Cette opération, qui intervient dans la foulée du démantèlement du camp de migrants de la Jungle de Calais, doit se dérouler en deux temps, d'abord quai de Jemmapes, puis avenue de Flandre où campaient les migrants restants, notamment des Soudanais et Erythréens.
In der Dunkelheit wird jetzt auch das Pariser Flüchtlingscamp Stalingrad geräumt. pic.twitter.com/N8diMs0X0a
— Theo Koll (@TheoKoll) 4 novembre 2016
Ce campement a déjà connu deux évacuations ces derniers mois, le 26 juillet (près de 2 500 «mises à l'abri») et le 16 septembre (près de 2 100).
La destruction du camp commence #Stalingrad#Migrants#Parispic.twitter.com/JRCbFlx5iR
— Jonathan RT France (@Jonathan_RTfr) 4 novembre 2016
Malgré les évacuations successives, le campement s'était reconstitué rapidement au cours des dernières semaines, jusqu'à compter plus de 3 000 personnes, selon des sources proches du dossier, disséminées sur plusieurs centaines de mètres, sous le métro, près du canal Saint-Martin et surtout sur le terre plein de l'avenue de Flandre transformé en campement insalubre.