Suppression d’effectifs dans la police : Urvoas tacle Sarkozy avec… un proverbe gaulois
Alors que les manifestations de membres des forces de l’ordre se succèdent, Nicolas Sarkozy a rejeté la responsabilité du malaise policier sur le gouvernement Hollande, avant d’être attaqué par l’actuel ministre de la Justice sur un terrain connu.
Invité sur la radio française RMC le 26 octobre, l’ancien président Nicolas Sarkozy a été interrogé sur la suppression de «12 469 postes de gendarmes et policiers entre 2007 et 2012», sous son quinquennat.
«On croulait sous les dettes et les déficits, il fallait faire des économies», il fallait «réduire les effectifs dans la fonction publique», s’est-il justifié, assurant qu’il ne regrettait pas cette mesure.
#manifpolice : les annonces de #BernardCazeneuve peinent à convaincre les policiers, https://t.co/j2mxkE6PQtpic.twitter.com/2kfzL0ddcK
— RT France (@RTenfrancais) 27 octobre 2016
L’ancien chef de l’Etat a ensuite accusé Christiane Taubira, ancienne garde des Sceaux sous François Hollande : «Quand on ne punit pas les multirécidivistes et qu'on applique la politique de Madame Taubira, ce n'est pas une question d'effectifs.»
"Qui dit un mensonge en dit cent" Vieux proverbe gaulois. Et d'une actualité brûlante. Voir immédiate
— Jean-Jacques Urvoas (@JJUrvoas) 27 octobre 2016
Ce tacle n’a pas plu au successeur de cette dernière, l’actuel ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas, qui a tweeté dans la foulée : «"Qui dit un mensonge en dit cent" Vieux proverbe gaulois. Et d'une actualité brûlante. Voir immédiate.»
Il faisait référence aux propos de Nicolas Sarkozy, qui avait déclaré en septembre : «Si l’on veut devenir français, on vit comme un Français. […] Dès que vous devenez français, vos ancêtres sont gaulois.»
«Ancêtres #gaulois» Leçon d'histoire ou investir le "roman national"? après le tollé, #Sarkozy précise sa pensée https://t.co/XWrwbRKL1epic.twitter.com/ASbw7d2hWF
— RT France (@RTenfrancais) 21 septembre 2016
Alors que les politiques se renvoient la balle, des manifestations de policiers en colère ont lieu quotidiennement depuis plusieurs jours en France, pour réclamer notamment davantage d’effectifs, ainsi que des moyens supplémentaires.