Ravagée par les flammes, la «Jungle» de Calais quasiment déserte

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La tâche ardue du démantèlement, le nettoyage et la destruction des logements de fortune des migrants se poursuivent dans la «Jungle» de Calais, qui a déjà été vidée de plusieurs milliers de personnes.

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  • A Paris, les associations d'aide aux migrants affirment avoir distribué environ 1000 repas aux migrants, dont elles estiment le nombre à plus de 3000.

  • A Paris, les premiers migrants arrivent de Calais, suite au démantèlement de la «Jungle». Ils rejoignent les campements déjà présents depuis plusieurs mois dans le Nord-Est de la capitale.

  • Les pelleteuses sont entrées en action jeudi matin pour raser la «Jungle» de Calais, quasiment désertée, mais la zone restait un carrefour de migrants, entre candidats au départ vers des centres d'accueil et ceux bien décidés à passer en Angleterre. 

    La «Jungle», où vingt départs de feu ont eu lieu durant la nuit, selon la préfecture, a commencé à être rasée vers 08h30, a constaté un journaliste de l'AFP. Objectif: faire place nette le plus vite possible pour éviter tout «appel d'air», a expliqué la préfète Fabienne Buccio, car «on a commencé à voir arriver des migrants d'Allemagne, de Paris et d'ailleurs». 

    Ces travaux seront terminés «lundi soir», a ajouté la représentante de l'Etat dans le Pas-de-Calais. Ils se déroulent sous la protection des forces de l'ordre, qui ne laissent plus entrer les migrants dans la «Jungle» mais leur permettent de sortir.

  • Les forces de l'ordre ont repoussé sans violence les jeunes se présentant comme des mineurs qui se sont massés jeudi matin devant le centre de transit désormais fermé de la «Jungle» de Calais, a constaté une journaliste de l'AFP.

    «Vous ne pouvez pas rester ici, c'est fermé», ont dit des agents de l'État dans un mégaphone. Une clameur de protestation s'est élevée parmi ces jeunes, au nombre d'une centaine.

    Ces jeunes, qui espèrent profiter des accords franco-britanniques sur la population spécifique des mineurs, ont d'abord été éloignés jusqu'à 200 m environ du centre, sous le pont des Garennes. Là, les CRS font ont formé un barrage.

    Ils l'ont ouvert quelques minutes plus tard et les mineurs se sont dispersés sur la bande de terre vierge de 100 m de large qui longe la «Jungle», pour se diriger vers celle-ci.

  • Les gros travaux de déblaiement de la «Jungle» de Calais ont commencé jeudi peu après 08h30 dans la partie ouest du camp, quasiment désertée depuis mercredi après-midi, a constaté un journaliste de l'AFP sur place.

    Une grosse pelleteuse accompagnée de deux engins d'évacuation arrachait les abris situés dans cette zone. Un gros cordon de CRS a été déployé pour empêcher les curieux, des journalistes et une poignée de migrants passant par là, d'y accéder.

  • Quatre-vingts jeunes migrants environ, tous mineurs selon eux, étaient massés jeudi matin tôt devant le centre de transit des migrants de Calais mis en service pour l'évacuation totale de la «Jungle» mais qui est désormais fermé, a constaté une journaliste de l'AFP.

    Parmi ces jeunes, certains ont dormi sur place, devant la grille désormais close, et une trentaine dormaient encore au sol, emmitouflés dans des couvertures et sacs de couchage dans le froid, jeudi vers 8h.

    Tous veulent s'enregistrer «pour aller en Angleterre». Des jeunes continuent à arriver au compte-gouttes, visiblement de la «Jungle» ou des alentours.

    Ce centre, qui contient 1 500 places dans des conteneurs et n'héberge plus que des mineurs, affichait complet mardi soir.

    De l'autre côté de la route, une dizaine d'hommes patientent dans la file des majeurs. Ils veulent prendre le bus.

    La veille, la préfète du Pas-de-Calais Fabienne Buccio avait annoncé la fermeture du centre de transit, «pour éviter un appel d'air».

  • Un premier car de mineurs est parti mercredi soir de la «Jungle» de Calais vers un centre d'accueil et d'orientation (CAO) dédié, structure ad hoc créée à l'occasion du démantèlement du bidonville calaisien, a indiqué à l'AFP le directeur général de France terre d'asile (FTDA) Pierre Henry.

    «Le car est parti vers la Meurthe et Moselle», depuis le centre d'accueil provisoire (CAP) où les mineurs sont logés dans des conteneurs, avec «une quarantaine de mineurs à bord», a précisé M. Henry, à l'issue d'une journée dont la préfète du Pas de Calais a assuré qu'elle marquait «la fin» du bidonville insalubre.

    Par ailleurs «40 mineurs devraient être transférés vers la Grande-Bretagne jeudi», a-t-il indiqué, s'ajoutant aux plus de 200 mineurs que Londres a accepté de prendre en charge depuis le début de la semaine dernière.

    Ce CAO-mineurs, déclinaison des centres d'accueil et d'orientation ouverts dans toute la France pour les migrants de Calais, aura pour spécificité d'offrir aux jeunes un accompagnement spécifique (éducateurs notamment), conformément à la législation sur la protection de l'enfance.

    «D'autres lieux ont été repérés» pour l'ouverture de centres similaires, a ajouté le responsable de FTDA.

    Selon un décompte de FTDA début octobre, près de 1 300 mineurs étaient recensés sur la «Jungle» dont 500 environ avec des liens familiaux au Royaume-Uni.

    De ce point de vue, le responsable de FTDA a dit «espérer que la Grande-Bretagne va accélérer» sur les transferts de mineurs vers le Royaume-Uni, qui peut se faire soit au titre de la réunification familiale soit au nom de l'intérêt supérieur de l'enfant.

    Dans un récent document de la Préfète du Pas de Calais que l'AFP avait pu consulter, près de 550 places avaient été réservées mi-octobre pour les mineurs dans ces CAO dédiés.

  • De nouveaux incendies continuent de se déclarer dans la Jungle à Calais mais sont vite maîtrisés par les pompiers, qui restent sur le qui-vive après une nuit sous haute tension et une journée mouvementée.

  • Le centre de transit, appelé sas, des migrants quittant la Jungle" de Calais pour d'autres destinations, va fermer incessamment ses portes, pour éviter un appel d'air, a déclaré mercredi soir la préfète du Pas-de-Calais Fabienne Buccio.

    "La décision a été prise. Le sas va fermer incessamment pour éviter un appel d'air", a déclaré Mme Buccio. Il s'agit d'éviter que des migrants non répertoriés dans la "Jungle" de Calais profitent du dispositif d'évacuation mis en place par le gouvernement vers les Centres d'accueil et d'orientation (CAO).

  • Un total de 5 596 personnes ont été mises à l'abri au soir du troisième jour de l'évacuation de la Jungle de Calais, ont annoncé mercredi les ministères de l'Intérieur et du Logement dans un communiqué à l'AFP.

    Mercredi, 1 348 personnes ont été mises à l'abri: 1 215 personnes majeures ont quitté les lieux à bord de 32 bus pour rejoindre des centres d'accueil et d'orientation (CAO) répartis dans 11 régions, affirment Bernard Cazeneuve et Emmanuelle Cosse dans ce communiqué. Quelque 133 mineurs ont par ailleurs été orientés vers le centre d'accueil provisoire (CAP), installé sur le campement.

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Après de longues semaines de préparation, le jour de l'évacuation de la «jungle» de Calais est arrivé. A partir de 8h ce matin, plus de 6 000 migrants rejoindront des bus qui les déplaceront vers 287 centres d'accueil temporaires, qui leur seront attribués à travers toute la France. Ceux qui refuseront de partir seront arrêtés et déportés. Quelque 1 250 policiers et gendarmes sont mobilisés. Cette opération devrait durer au moins une semaine, selon les autorités.

Lire aussi : Affrontements dans la Jungle à Calais un jour avant l'expulsion des migrants (PHOTOS, VIDEOS)

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