Affaire des bonbonnes de gaz : Boussy-Saint-Antoine demande réparation aux terroristes présumés
Gêné de voir sa commune associée à la découverte de bonbonnes de gaz dans une voiture près de Notre-Dame de Paris, le maire de Boussy-Saint-Antoine souhaite que les trois femmes soupçonnées d'avoir planifié un attentat dédommagent celle-ci.
Le maire de Boussy-Saint-Antoine (Essonne), Romain Colas, n'a pas du tout apprécié que sa ville défraie la chronique pour une affaire de terrorisme : mercredi 21 septembre, rapporte BFM TV, l'élu local a annoncé qu'il allait demander réparation aux trois femmes arrêtées le 8 septembre dernier, en raison de soupçons pesant sur elles au sujet d'un projet d'attentat en Ile-de-France.
L'interpellation des suspectes a eu lieu le 8 septembre à Boussy-Saint-Antoine, après la découverte d'une voiture remplie de bonbonnes de gaz près de Notre-Dame de Paris. L'une des trois femmes, en effet, est la fille du propriétaire de la voiture suspecte.
Selon le maire, les Buxaciens (habitants de Boussy-Saint-Antoine) doivent êtres considérés comme des victimes indirectes des terroristes supposés. Par conséquent, la commune doit selon lui se porter partie civile, dans le but d'obtenir réparation – ce qui aurait pour conséquence un accès de la commune au dossier, sur une affaire de terrorisme particulièrement sensible...
La requête du maire doit néanmoins être validée dans un premier temps par le conseil municipal de Boussy-Saint-Antoine, qui votera sur le sujet le 6 octobre, puis par le magistrat chargé de l'enquête.