Le jeune djihadiste français de 23 ans avait d'abord rejoint le Front al-Nosra, avant de passer chez l'Etat islamique où il a rapidement acquis une certaine réputation et gravi les échelons de la hiérarchie de Daesh. Considéré comme dangereux, il figure aujourd'hui sur la liste des hommes les plus recherchés par l'Organisation des Nations unies (ONU).
Sa mission consistait à organiser des réseaux de financement et surtout recruter des femmes pour servir le califat. Il a d'ailleurs fait venir l'une de ses épouses, encore mineure à l'époque. Mais seuls les imbéciles ne changeant pas d'avis, il a décidé de tout arrêter.
Visiblement, la vision paradisiaque qu'avait l'homme du califat n'avait rien à voir avec la réalité sur le terrain, où il a fini par être totalement dépassé par le degré de violence auquel il était confronté tous les jours.
Selon BFMTV, l'homme veut maintenant «se repentir et tourner la page du djihadisme». C'est du moins ce qu'il a expliqué aux autorités turques auxquelles il s'est rendu, assurant vouloir «fuir ces malades» et préférer les prisons françaises.
Problème - il a quatre femmes et sept enfants et souhaiterait qu'ils soient rapatriés avec lui. Il a été placé en centre de rétention, Ankara n'envisageant pour le moment pas de le transférer vers la France.
Tandis que les autorités turques s'apprêtent à le juger, la France elle, tente de rapatrier ses enfants, dont certains sont encore très jeunes et surtout apatrides, étant nés sur le territoire syrien contrôlé par l'Etat islamique et non reconnu en tant qu'Etat par Paris.