Le bureau de Vincent Bolloré perquisitionné lors d’une enquête sur ses activités africaines
Le PDG n'était pas présent lors de la perquisition du 8 avril. La police cherche à savoir si le groupe du milliardaire a utilisé son bras publicitaire, Havas, pour l’obtention de la gestion des ports de Conakry, en Guinée, et de Lomé, au Togo.
Menée dans le cadre d'une information judiciaire confiée à des juges financiers, la perquisition, rendue publique mardi, intervient dans le cadre d'une enquête portant notamment sur des soupçons de «corruption d'agents publics étrangers».
«Lors de cette perquisition, il nous a été demandé des documents sur des concessions portuaires en Afrique et nous les avons remis», a indiqué Maître Olivier Baratelli, avocat du groupe Bolloré.
Le groupe Bolloré a nié tout lien avec la société Pefaco, visée depuis deux ans par une enquête de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales. «Le Groupe Bolloré indique d’abord qu’il n’a entretenu et qu’il n’entretient aucune relation avec la société Pefaco et ses dirigeants», a fait savoir le groupe dans un communiqué.