La France déploie des forces supplémentaires aux frontières après l’arrestation de Salah Abdeslam
Le ministre français de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé le 19 mars que des unités de police supplémentaires allaient être déployées aux frontières du pays pour «optimiser» les contrôles, au vu du niveau de menace «extrêmement élevé».
Depuis le 13 novembre, et les tristes attentats qui ont endeuillé Paris, près de 5 000 policiers sont déjà en charge de la protection des frontières françaises. Mais au lendemain de l’arrestation du principal suspect des attentats de Paris, Salah Abdeslam, Bernard Cazeneuve a déclaré avoir déployé des «forces complémentaires».
«Ce soir, j’ai adjoint à ces 5 000 policiers des forces complémentaires pour optimiser encore ce contrôle», a-t-il annoncé, en précisant que les policiers déployés en novembre avaient déjà permis de contrôler environ six millions de personnes et d’en empêcher dix mille d’entrer sur le territoire français.
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— RT France (@RTenfrancais) 18 mars 2016
La décision de renforcer les frontières a été prise sur les conseils d’Interpol qui recommande une vigilance accrue aux frontières car des complices de Salah Abdeslam pourraient essayer de fuir, eux aussi, vers d'autres pays européens ou ailleurs.
Plus de quatre mois après les attentats, l'homme le plus recherché d'Europe car considéré comme le cerveau des attentats de Paris de novembre dernier, Salah Abdeslam, a été arrêté par la police. Mais les autorités continuent toujours d'enquêter en raison de l'ampleur du réseau terroriste.
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«Beaucoup de choses restent à faire» et «le niveau de menace, par-delà ce réseau que nous sommes en train de démanteler, reste extrêmement élevé», a fait valoir le ministre français de l’Intérieur.
«Soyons prudents, et faisons en sorte que cette enquête puisse continuer à se déployer, par les auditions de Salah Abdeslam mais aussi par la poursuite de l’enquête concernant ceux qui doivent être encore interpellés», a-t-il ajouté.