EN CONTINU : L'assaillant du commissariat du 18ème est «en cours d'identification»
- Avec AFP
D'après des sources policières un homme a été abattu par les policiers devant le commissariat du 18ème arrondissement de Paris.
Le procureur de Paris François Molins s'est dit «pas du tout certain» que l'identité que l'assaillant d'un commissariat du XVIIIe arrondissement de Paris avait déclarée en 2013 lors d'une affaire de vol en réunion «soit réelle».
Source: ReutersFrançois Molins«Cette identité [Sallah Ali] est contredite par un papier manuscrit» retrouvé sur lui «sur lequel il y a la profession de foi musulmane, un drapeau de Daech dessiné, et son nom. Mais dans son nom il se dit Tunisien et pas Marocain», a affirmé François Molins.
Les médias sont inondés par l’information sur la personnalité de l’agresseur à Paris.
Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a déclaré que l’agresseur était connu des services de police pour une affaire de vol en réunion en 2013 à Sainte-Maxime dont les empreintes correspondent à celles de l'homme tué jeudi, selon des sources policières.
Pourtant, le suspect «n'était pas de Sainte-Maxime», a affirmé le maire de la commune, Vincent Morisse, selon qui il s’agissait d’un «sans domicile fixe qui squattait sur Cogolin». Le suspect s'appelle Sallah Ali. Lors de l’investigation de l’affaire de Sainte-Maxime, il se présentait d’être un sans-domicile fixe, né en 1995 à Casablanca.
Plusieurs témoins de l'élimination du terroriste présumé font état d'un sentiment de "panique" chez les forces de l'ordre. C'est le cas de Zak, jeune homme de 29 ans qui a assisté à la scène alors qu'il était assis à la terrasse d'un café. Selon lui, l'homme est apparu "agité" mais pas menaçant. Il ne semblait pas être armé et reculait lorsque la police a ouvert le feu.
"Pour moi , la police paniqué" a t-il déclaré.
"Witnesses" accuse Paris police of being panicky. Would be accused of inaction if the man blew up killing dozens. https://t.co/WB3m4Mtzq7
— Blazing Fury (@FuryBlazing) 7 Janvier 2016Un autre témoin affirme que les forces de l'ordre ont intimé à l'homme de reculer avant de l'abattre.
Le papier retrouvé sur le corps de l'homme abattu jeudi devant un commissariat parisien mentionne, en arabe, que l'assaillant «prête allégeance» au chef du groupe jihadiste État islamique (EI) et justifie son acte par une vengeance contre les «attaques en Syrie», a-t-on appris de source proche de l'enquête.
Paris attacker had pledged allegiance with IS: investigation source https://t.co/vSwdNIaCXZ#news
— HEADLINES 24 (@headlines24) 7 Janvier 2016Avant que soit révélée cette déclaration d'allégeance à Abou Bakr al-Baghdadi, le procureur de Paris avait indiqué que sur ce papier figuraient un drapeau du groupe EI et «une revendication manuscrite non équivoque en langue arabe». Pour autant, «ce qui apparaît très clairement de ce qui est connu de cette personne, c'est qu'elle n'a aucun lien avec la radicalisation violente, aucun», a affirmé la ministre de la Justice Christiane Taubira.
L'assaillant du commissariat parisien a été identifié, il s'agit d'un marocain de 20 ans. Il avait été mis en cause pour vol en réunion en 2013 selon des sources policières contactées par l'AFP.
A l'époque des faits, l'homme avait déclaré s’appeler Sallah Ali aux gendarmes chargés de l'enquête. Selon les rapports d'époque, il se présentait comme un sans domicile fixe, né en 1995 à Casablanca au Maroc. Ses empreintes digitales avaient alors été entrées dans le Fichier automatisé des empreintes digitales (FAED) et correspondent à celles de l'homme tué jeudi après avoir attaqué le commissariat, ont indiqué ces sources.Le quartier de la Goutte d'Or retrouve peu à peu son calme. Les élèves des écoles voisines qui étaient confinés pour raisons de sécurité sortent maintenant dans le calme.
François Molins, le procureur de la République de Paris, a expliqué dans un communiqué que l'individu n'avait toujours pas été identifié. Il était porteur d'un engin explosif factice et a crié «Allah akbar».
Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur a exprimé son soutien aux force de l'ordre lors d'un conférence de presse.
Bernard #Cazeneuve : "Il sera possible d'en savoir davantage sur ses motivations dans les prochaines heures" #Paris#Paris18#Barbes
— jean normand (@JeanNormand2012) 7 Janvier 2016La section antiterroriste a été saisie.
#Barbes l'auteur avait sur lui un papier représentant le drapeau de Daesh. #BFMTVpic.twitter.com/WtnoLQcPtU
— Verre Abonné (@FrVerre) 7 Janvier 2016
Les faits se sont déroulés devant un commissariat de police situé dans le 18ème arrondissement de Paris, dans le quartier de la Goutte d'Or. L'homme abattu par la police aurait tenté d'entrer avec un couteau dans le commissariat.
Les circonstances n'ont pas été précisées dans l'immédiat. Un témoin a fait état à l'AFP de "deux à trois tirs" dans la rue de la Goutte d'Or, qui a été bouclée par les forces de l'ordre.
Les faits se déroulent alors que ce jeudi 7 janvier la France commémore les attentats de Charlie Hebdo qui ont fait 12 victimes.
#Breaking: On 1yr anniversary of #CharlieHebdo & #HyperCacher, man shot by police after entering police station w/knife in #Paris
— Anna Ahronheim (@AAhronheim) 7 Janvier 2016