Visite-scandale à la Santé : deux élus LFI recalés face à Nicolas Sarkozy en prison

Visite-scandale à la Santé : deux élus LFI recalés face à Nicolas Sarkozy en prison© Compte X @HeleneLaporteRN
Les députés Ugo Bernalicis et Danièle Obono sur les bancs de l'Assemblée
Suivez RT en français surTelegram

Les députés LFI Ugo Bernalicis et Danièle Obono ont tenté, le 27 octobre, de visiter Nicolas Sarkozy, incarcéré à la Santé, dans le cadre d’un contrôle parlementaire. L’administration pénitentiaire a refusé l’accès au quartier d’isolement, jugeant la démarche intrusive. Les élus ont saisi la justice.

La tentative avortée des élus insoumis Ugo Bernalicis et Danièle Obono de s’approcher de l’ancien président, écroué depuis le 21 octobre dans l’affaire du financement libyen, a suscité une vive polémique. Accompagnés de journalistes du Monde et de Politis, ils ont été bloqués par l’administration pénitentiaire.

Invoquant leur droit parlementaire de visite, prévu par l’article 719 du Code de procédure pénale, les deux élus LFI affirmaient vouloir inspecter les conditions de détention à la prison de la Santé. Mais, selon le JDD, ils ont explicitement demandé à voir Nicolas Sarkozy, placé à l’isolement avec deux officiers du Service de la protection (SDLP) pour sa sécurité. L’administration a refusé, arguant qu’une visite parlementaire concerne l’établissement et non un détenu spécifique.

Sur X, Bernalicis s’est défendu : « Nous n’avons jamais demandé à voir Nicolas Sarkozy. Nous avons demandé à visiter le quartier d’isolement […] J’ai visité plus de 40 établissements en huit ans. »

Il dénonce un « enfer » carcéral, avec un taux d’occupation de 190 % et des détenus entassés.

Du côté des soutiens à l’ancien président, Véronique Waché, proche de Sarkozy, a exprimé sa « nausée » sur X, tandis que la vice-présidente de l’Assemblée nationale, la RN Hélène Laporte, a dénoncé le « voyeurisme carcéral » des deux élus.

L’incident provoqué par la visite ratée des députés a perturbé l’établissement pénitentiaire : les visites de la famille et de l’avocat de Nicolas Sarkozy ont été reportées pour éviter des prises de vues clandestines. Les Insoumis, dénonçant un refus « illégal », ont saisi le tribunal administratif. Yoann Karar, syndicaliste Force Ouvrière Justice, fustige une « hypocrisie » des élus mélenchonistes : « Ces visites servent à vérifier les conditions, pas à traquer des privilèges. »

Après la visite polémique de l’ancien président par le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, ce nouvel épisode témoigne du caractère exceptionnel et inédit de l’incarcération de Nicolas Sarkozy.

Raconter l'actualité

Suivez RT en français surTelegram

En cliquant sur "Tout Accepter" vous consentez au traitement par ANO « TV-Novosti » de certaines données personnelles stockées sur votre terminal (telles que les adresses IP, les données de navigation, les données d'utilisation ou de géolocalisation ou bien encore les interactions avec les réseaux sociaux ainsi que les données nécessaires pour pouvoir utiliser les espaces commentaires de notre service). En cliquant sur "Tout Refuser", seuls les cookies/traceurs techniques (strictement limités au fonctionnement du site ou à la mesure d’audiences) seront déposés et lus sur votre terminal. "Tout Refuser" ne vous permet pas d’activer l’option commentaires de nos services. Pour activer l’option vous permettant de laisser des commentaires sur notre service, veuillez accepter le dépôt des cookies/traceurs « réseaux sociaux », soit en cliquant sur « Tout accepter », soit via la rubrique «Paramétrer vos choix». Le bandeau de couleur indique si le dépôt de cookies et la création de profils sont autorisés (vert) ou refusés (rouge). Vous pouvez modifier vos choix via la rubrique «Paramétrer vos choix». Réseaux sociaux Désactiver cette option empêchera les réseaux sociaux de suivre votre navigation sur notre site et ne permettra pas de laisser des commentaires.

OK

RT en français utilise des cookies pour exploiter et améliorer ses services.

Vous pouvez exprimer vos choix en cliquant sur «Tout accepter», «Tout refuser» , et/ou les modifier à tout moment via la rubrique «Paramétrer vos choix».

Pour en savoir plus sur vos droits et nos pratiques en matière de cookies, consultez notre «Politique de Confidentialité»

Tout AccepterTout refuserParamétrer vos choix