Violences scolaires : adoption unanime du rapport parlementaire post-Bétharram

Violences scolaires : adoption unanime du rapport parlementaire post-Bétharram© Wiki commons
Vue d’ensemble du sanctuaire et du collège de Bétharram
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Le 25 juin, la commission d’enquête sur les violences en milieu scolaire, née du scandale de Bétharram, a adopté son rapport. Porté par Violette Spillebout et Paul Vannier, il propose cinquante mesures pour protéger les élèves et les établissements. Un consensus transpartisan qui ébranle jusqu’aux plus hauts niveaux de l’État.

La commission d’enquête parlementaire sur les violences en milieu scolaire a adopté à l’unanimité son rapport, un document clé issu de mois d’investigations déclenchées par l’affaire Bétharram. Cette enquête, menée par les députés Violette Spillebout (EPR) et Paul Vannier (LFI), fait suite aux révélations de février 2025 sur les violences physiques et sexuelles subies par des élèves de l’établissement Notre-Dame-de-Bétharram, dans le Béarn.

Plus d’une centaine de plaintes ont mis en lumière des abus, secouant le débat public et politique.

Cinquante recommandations, pour tous les établissements

Le rapport, adopté par les soixante-douze membres de la commission des affaires culturelles et de l’éducation, bien que marqué par quelques abstentions, formule cinquante recommandations pour prévenir les violences dans tous les établissements scolaires, publics comme privés. « Ce travail transpartisan est né du courage des victimes. Il vise à ce qu’aucune alerte ne soit ignorée », a déclaré Violette Spillebout sur X. Paul Vannier a salué la force des victimes auditionnées, soulignant que leur témoignage a été le moteur de cette enquête lancée en mars.

Les recommandations, qui seront détaillées lors d’une conférence de presse le 2 juillet à l’Assemblée nationale, visent à renforcer le contrôle de l’État et les mécanismes de prévention. Elles incluent des mesures pour mieux détecter les signaux d’alerte, améliorer la formation des personnels et garantir une réponse rapide aux plaintes. L’affaire Bétharram, qui a impliqué des décennies de violences passées sous silence, a révélé des failles dans la supervision des établissements, notamment privés, et a amplifié les appels à une réforme systémique.

Bayrou dans la tourmente

Le scandale a également eu un écho politique, notamment avec l’audition de François Bayrou, ancien ministre de l’Éducation et parent d’élève à Bétharram, accusé par certains de minimiser les faits.

Le co-rapporteur LFI Paul Vannier a même annoncé avoir signalé à la présidente de la commission des affaires culturelles trois cas de parjure lors des auditions de la commission d’enquête, dont le Premier ministre François Bayrou, qui avait déjà été mis en cause concernant ses témoignages.

Parallèlement, la congrégation de Bétharram a lancé une commission indépendante pour indemniser les victimes, bien que certains dénoncent une tentative de « blanchiment ».

Ce rapport marque une nouvelle étape décisive face aux violences scolaires et constitue un nouveau coup porté à François Bayrou, qui va par ailleurs devoir faire face à une motion de censure déposée par les socialistes.

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