«Agressivité» du bloc occidental : «tout cela n’est plus supportable», estime Philippot

À l’occasion de la Journée de la Russie, ce 12 juin, le président des Patriotes Florian Philippot a appelé dans un message vidéo à un apaisement de la part de l’Occident, tant à l’égard de la Russie qu’avec les autres pays «qui pensent différemment».
« C’est le moment où nous devrions repenser à retisser des liens », entre la France et la Russie a déclaré ce 12 juin Florian Philippot à l’occasion de la Journée de la Russie.
La France et la Russie, deux pays « qui ont partagé une amitié, une histoire commune, des coopérations très fructueuses, des combats communs », a notamment poursuivi le président des Patriotes dans un commentaire vidéo adressé à RT. Deux pays qui « se retrouvent, pour une raison complètement incompréhensible et inadmissible face à face, alors qu’ils devraient être côte à côte », a-t-il regretté.
« En France il n’y a pas qu’Emmanuel Macron, il n’y a pas que des hystériques de guerre, des gens qui sont agressifs dans une russophobie idiote », a-t-il tenu a déclaré aux Russes à travers cette vidéo.
« Il y a des forces de paix, il y a des forces de dialogue », a-t-il également déclaré, évoquant une intervention de l’ambassadeur de Russie en France auquel il a assisté et au cours duquel le diplomate aurait déclaré que « rien n’était perdu ».
L’OTAN et l’UE : « des structures de guerre »
« Et c’est dans l’intérêt de tout le monde », a poursuivi Philippot, puis d’enchainer : « du peuple ukrainien, du peuple russe, du peuple français, de tous les peuples du monde, que cesse cette agressivité des pays du bloc occidental contre la Russie, mais aussi plus globalement contre tous les pays des BRICS, contre tous ceux qui pensent différemment, aujourd’hui également l’Amérique de Trump ».
« Tout cela n’est plus supportable », a-t-il estimé. « La France doit retrouver une liberté de voix, une liberté diplomatique, une indépendance, une voix gaulliste », qui, a ajouté Philippot « passera par la sortie de la France de l’OTAN et de l’Union européenne qui sont des structures de guerre aujourd’hui ».