Triomphe en Allemagne, chaos en France : les débordements en France après la victoire du PSG font au moins 2 morts et 559 interpellations

Triomphe en Allemagne, chaos en France : les débordements en France après la victoire du PSG font au moins 2 morts et 559 interpellations© NurPhoto Source: Gettyimages.ru
Heurts entre supporter et forces de l'ordre françaises à Paris, après la victoire du Paris Saint-Germain en finale de la Ligue des champions.
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Le sacre du Paris Saint-Germain en finale de la Ligue des champions à Munich contre l’Inter Milan (5 - 0) a donné lieu à des scènes de chaos et à des débordements violents dans plusieurs villes françaises. De fortes tensions ont éclaté entre supporters et forces de l’ordre après le match dans plusieurs villes de l’Hexagone.

Les violences survenues après le match de la finale de la Ligue des champions à Munich qui s’est tenue le 31 mai entre le Paris Saint-Germain (PSG) et l’Inter Milan (5 - 0) ont donné lieu à des scènes de chaos à Paris et dans plusieurs villes françaises. Dans un bilan toujours provisoire, plusieurs sources de presse hexagonales ont fait état d’au moins 559 arrestations, dont 491 dans la seule ville de Paris, durant la nuit. Selon les autorités, les interpellations ont mené à la garde à vue de 320 personnes, dont 254 dans la capitale française.

Concernant le bilan des victimes, les sources officielles font état de 192 blessés et de 2 décès survenus dans les villes de Dax et de Paris. Du côté des forces de l’ordre, 22 agents ont été blessés, dont au moins 9 policiers à Paris, selon Le Figaro, citant des sources policières, ainsi que 7 autres sapeurs-pompiers. Les mêmes sources recensent 692 incendies, dont 264 véhicules brûlés.

Deux morts dans le sillage des violences

La ville de Dax, dans les Landes, a été le théâtre d’un drame qui a coûté la vie à un jeune homme de 17 ans, poignardé à mort, selon les déclarations d’une source policière rapportées par Le Figaro. Les raisons de l’agression mortelle demeurent toujours inconnues. Dans le cadre de l’affaire, la magistrate de permanence a déclaré à l’AFP : « Ça s’est passé à l’occasion des célébrations du PSG, mais le lien, comme le fait de savoir s’il s’agissait de supporters, n’est pas confirmable en l’état ».

Selon le parquet, une enquête pour homicide a été ouverte et confiée à la police judiciaire de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques). La même source a aussi fait savoir que l’auteur du crime est toujours en fuite et activement recherché.

Un second décès a été constaté à Paris, où un jeune homme de 20 ans en scooter a été percuté par la voiture d’un supporter dans le 15ᵉ arrondissement de Paris, causant son décès, rapporte l’AFP.

Réactions de la classe politique française

Le ministre français de l’Intérieur a condamné les débordements dans une publication sur X, dans la soirée du 31 mai. « Les vrais supporters du PSG sont en train de s'enthousiasmer devant le magnifique match de leur équipe. Pendant ce temps-là, des barbares sont venus dans les rues de Paris pour commettre des délits et provoquer les forces de l'ordre », a écrit Bruno Retailleau. Il a aussi ajouté : « J'ai demandé aux forces de sécurité intérieure de réagir avec vigueur face à ces exactions ».

Réagissant à ces propos sur le plateau de Franceinfo, Éric Coquerel, président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale et député de la France Insoumise (LFI) a déclaré « Il a toujours le mot qu’il ne faut pas monsieur Retailleau », a rétorqué le député LFI de Seine-Saint-Denis, ajoutant que « Dans le mot "barbare", il y a quelque chose qui est insupportable, il y a un mépris de classe très souvent, et puis c’est tout le discours perpétuel de monsieur Retailleau, il parle des barbares, on voit bien très souvent derrière ça, il y a des soubassements racistes qui reviennent ». Et de conclure : « Je trouve que c’était vraiment quelque chose de totalement décalé par rapport à la situation ».

Pour sa part, le député LFI, Antoine Léaument, qui était présent sur l’avenue des Champs-Élysées après le match, s’en est pris, dans une vidéo diffusée sur X, au dispositif sécuritaire et au ministre de l’Intérieur, déclarant : « C’est le bordel organisé par Bruno Retailleau. On est aux Champs-Élysées et il y a des gaz lacrymogènes partout ».

« Les forces de l’ordre sont en train d’envoyer des lacrymos partout pour faire fuir les gens, parce qu’ils ne supportent pas qu'ils viennent aux Champs-Élysées célébrer la victoire du PSG », explique le député de l’Essonne, avant d’accuser : « Voilà Monsieur Retailleau, l’organisateur du bordel, du bazar et du chaos ». Et de rétorquer à la publication du ministre de l’Intérieur : « Le barbare, c’est lui ».

Il est à noter qu’un large dispositif sécuritaire avait été déployé à Paris avec « 5 400 » policiers et gendarmes mobilisés, selon le chiffre annoncé la veille par le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez.

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