Libération conditionnelle : Sarkozy se sent plus léger

Libération conditionnelle : Sarkozy se sent plus léger Source: Gettyimages.ru
Nicolas Sarkozy, ancien président de la République française.
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Nicolas Sarkozy a retrouvé la liberté (relative), libéré de son bracelet électronique. Après trois mois d’horaires surveillés, l’ancien président peut enfin retourner à ses occupations, sous condition de prévenir le juge s’il quitte Paris ou change de trottoir.

C’est une nouvelle qui a de quoi faire vibrer les salles d’audience (et quelques bracelets électroniques) : Nicolas Sarkozy, ancien président de la République française et désormais ex-détenu à la cheville, a vu son bracelet électronique officiellement retiré le mercredi 14 mai dans le cadre de sa libération conditionnelle.

Condamné pour corruption à trois ans de prison, dont un an ferme, Sarkozy n’aura finalement porté son discret bijou pénitentiaire que trois mois. Il faut dire qu’à 70 ans, l’homme connaît les arcanes de la loi aussi bien que les couloirs de l’Élysée, ce qui lui a permis de bénéficier d’un aménagement de peine avant même la mi-temps du match judiciaire.

Depuis le 7 février, le bracelet rythmait ses journées, l’autorisant à sortir de chez lui à heures fixes, à croire qu’il suivait un programme scolaire plus strict que celui de l’Éducation nationale. Il pouvait respirer l’air parisien entre 8h et 20h (21h30 les jours de procès, parce qu’on est souple, quand même).

Aujourd’hui, libéré de sa condition géolocalisée, il peut retourner à ses activités « professionnelles » dans son bureau parisien. Toutefois, qu’on se rassure : la République ne le lâche pas complètement. Il lui faudra encore demander la permission pour voyager, répondre aux convocations du juge, et accueillir avec le sourire les visites du service pénitentiaire.

Son avocate, Jacqueline Laffont-Haïk, a souligné que tout cela était « conforme à la loi », voire un peu en retard sur ce qu’elle jugeait possible dès le premier jour.

Les origines de cette affaire remontent à fin avril 2012 et la publication par Mediapart d’une note datée du 10 décembre 2006 et attribuée à l’ancien patron des services de renseignement extérieur de la Libye, Moussa Koussa. Un document qui tendrait à prouver que les autorités libyennes auraient accepté de verser « 50 millions d’euros » pour la campagne de Nicolas Sarkozy. Une note « pas crédible » selon le principal accusé, qui a dénoncé « un faux grossier », mais dont la justice française ne doute pas de l’authenticité.

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