Menaces de mort contre Prisca Thévenot : une enquête ouverte après un tweet de Rima Hassan

Menaces de mort contre Prisca Thévenot : une enquête ouverte après un tweet de Rima Hassan© Wiki commons
Prisca Thévenot s'exprimant devant des jeunes élus à la région Île-de-France.
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Une enquête a été lancée après des menaces de mort visant la famille de la députée Prisca Thévenot, qui accuse l’eurodéputée LFI Rima Hassan d’avoir déclenché une vague de haine via un tweet controversé.

«Le parti Renaissance réaffirme tout son soutien à la députée Prisca Thévenot, dont les enfants sont menacés de mort à cause de fausses nouvelles diffusées par des élus de la France insoumise. Le parti Renaissance dénonce ces méthodes indignes et ces intimidations envers des élus de la République». Le parti du président de la République Renaissance a apporté son soutien à l’ancienne ministre et actuelle députée Prisca Thévenot dont la famille a été menacée sur les réseaux sociaux.

L’élue a porté plainte le 17 mars 2025 pour «cyberharcèlement» et «menaces de mort». Parmi les menaces proférées sur les réseaux sociaux on pouvait lire : «Qu’il meure avec les membres séparés» ou «Que ton enfant subisse le même sort que les enfants palestiniens. Mort avec la tête découpée». Ces attaques, relayées sur X, ont conduit le parquet de Paris à ouvrir une enquête préliminaire, confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP). Dans cette affaire, l’eurodéputée La France insoumise (LFI) Rima Hassan est mise en cause pour un message posté sur les réseaux sociaux critiquant le déplacement de personnalités politiques françaises en soutien à l’État d’Israël.

 

Rima Hassan aurait déclenché «une vague de cyberharcèlement» 

Le 16 mars, l’eurodéputée Insoumise avait réagi au déplacement de Prisca Thévenot en Israël avec Gabriel Attal et Caroline Yadan, Hassan les qualifiant de «cautionnaires du génocide», ajoutant : «Vous rendrez des comptes devant l’Histoire». Le voyage, incluant une visite à Metula, a été critiqué par Rima Hassan, qui a dénoncé une photo prétendument prise avec un maire israélien controversé, lequel s'est trouvé être en réalité un civil. Pour Prisca Thévenot, ce message a sciemment attisé la haine. «Dès qu’elle a quelqu’un dans son viseur, elle tweete et déclenche une vague de cyberharcèlement», a-t-elle dénoncé sur CNews le 19 mars.

L’élue Renaissance ne mâche pas ses mots, accusant Hassan et LFI de «diviser la société» et de s’aligner avec «les ennemis de nos valeurs». «Ils savent ce qu’ils font», a-t-elle martelé, dénonçant aussi Mathilde Panot et Jean-Luc Mélenchon. Elle regrette l’absence d’une condamnation unanime face à ces dérives, appelant à «détricoter leurs mensonges» pour rétablir la vérité.


Du côté de LFI, on dénonce une instrumentalisation politique. Rima Hassan, connue pour ses positions propalestiniennes, n’a pas commenté directement l’affaire. L’enquête devra établir un lien formel entre le tweet et les menaces.

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