Emmanuel Macron aurait convaincu Donald Trump de maintenir la visite de Zelensky à Washington, selon BFMTV
Source: AP
Grâce à l’intervention d’Emmanuel Macron, Volodymyr Zelensky rencontrera finalement Donald Trump à Washington, après l’annulation initiale de sa visite par les États-Unis selon BFMTV. La signature de l'accord sur les minerais sera au cœur des discussions ce vendredi 28 février.
La visite de Volodymyr Zelensky à Washington, prévue pour le 28 février, a failli être annulée par l’administration américaine selon une information de BFMTV. Un message officiel de Washington avait conseillé à Zelensky de ne pas se rendre aux États-Unis, ce qui a provoqué une véritable inquiétude à Kiev.
Face à cette impasse, Zelensky aurait immédiatement contacté le président français Emmanuel Macron. Ce dernier, après s’être entretenu avec son homologue ukrainien, a appelé Donald Trump pour plaider en faveur du maintien de la rencontre. Emmanuel Macron se serait même porté garant de Zelensky auprès du président américain. Finalement, sous la pression du dirigeant français, Trump a accepté de recevoir Zelensky, officialisant la rencontre lors d’une déclaration à la presse le 26 février.
Un accord sur les minerais ukrainiens au centre des discussions
L’un des objectifs principaux de cette visite est la signature d’un accord sur l’exploitation des ressources minières ukrainiennes. Cet accord prévoirait la création d’un fonds dans lequel 50% des recettes issues de la monétisation des minerais, y compris le pétrole et le gaz, seraient versées. Cependant, Zelensky aurait exprimé des réserves et hésiterait encore à signer cet accord en l’état, en raison de l’absence de garanties de sécurité pour l’Ukraine.
Une rencontre sous haute tension
D’après BFMTV, la rencontre entre Trump et Zelensky s’annonce difficile. Trump a récemment déclaré que l’Ukraine devait «oublier» son adhésion à l’OTAN et que l’Europe devait fournir elle-même des garanties de sécurité à Kiev. Le président américain a également qualifié Zelensky de «dictateur», l’accusant d’être un obstacle aux négociations de paix.
Enfin, la Maison Blanche estime que la rencontre n’a d’intérêt que si l’accord sur les minerais est signé, selon Reuters. L’accord initial ne détaillerait pas encore précisément les conditions d’exploitation des ressources, ce qui pourrait retarder sa finalisation.
