Collision de deux Rafale : deux pilotes tués «lors d’une manœuvre de combat»

Collision de deux Rafale : deux pilotes tués «lors d’une manœuvre de combat»© Ville de Saint-Dizier-Tokunaga
Avions de chasse Rafale (image d'illustration).
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Un instructeur et son élève d’un avion de chasse Rafale sont décédés le 14 août dans une collision avec un second appareil dans l’est de la France. L'un des pilotes était affecté au régiment de chasse Normandie-Niemen.

«Nous apprenons avec tristesse les décès du capitaine Sébastien Mabire et du lieutenant Matthis Laurens, lors d'un accident aérien en mission d'entraînement en Rafale», a annoncé dans la nuit sur X le président français Emmanuel Macron.

Cette collision est survenue en Lorraine le 14 août en début d’après-midi. Les deux appareils se sont écrasés entre les villages d’Autreville et de Colombey-les-Belles, en Meurthe-et-Moselle.

Le pilote du second Rafale a pu s’éjecter et un «important dispositif de secours a été mis en place», a rapporté L’Est Républicain, pour retrouver les deux autres aviateurs. «Il y a des débris partout», avaient indiqué les secours au quotidien local. 200 gendarmes et 50 pompiers ont été mobilisés.

L'épave du biplace a finalement été retrouvée «dans l'après-midi» sur la commune d'Harmonville, dans les Vosges, à six kilomètres de Colombey-les-Belles, selon le ministère des Armées.

La collision survenue «au retour d’une mission de ravitaillement en Allemagne»

Les deux Rafale se sont percutés «lors d’une manœuvre de combat», selon le ministère français des Armées, «au retour d’une mission de ravitaillement en Allemagne». Ils appartenaient à la base aérienne 113 de Saint-Dizier.

Le lieutenant Matthis appartenait au régiment de chasse Normandie-Niemen, symbole de la participation française à la seconde guerre mondiale aux côtés de l'URSS sur le front de l'est. 

Entré en service en 2004 et construit par Dassault Aviation, le Rafale est un avion de combat multirôle. Il équipe sept pays étrangers : l'Egypte, le Qatar, l'Inde, la Grèce, l'Indonésie, les Emirats arabes unis et la Croatie.

«Les enquêtes de sécurité et judiciaires en cours détermineront les causes de cet accident», a indiqué le ministère des Armées.

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