L'homme qui a poignardé le parachutiste gare de l'Est à Paris a été interné en psychiatrie
L'assaillant qui a poignardé un militaire de l'opération Sentinelle à Paris le 15 juillet a été admis en soins psychiatriques. Originaire de la République démocratique du Congo, l'homme a été naturalisé en 2006. Il est connu des services de police pour une affaire de meurtre et pour violences sur conjoint.
L'homme qui a été arrêté dans la soirée du 15 juillet pour avoir blessé à l'épaule un parachutiste du 8e RPIMa de la mission Sentinelle gare de l'Est à Paris a été admis en soins psychiatriques ce 16 juillet.
Très vite interpellé après avoir poignardé le soldat, l'assaillant est âgé de 40 ans. Originaire de la République démocratique du Congo, il dispose de la nationalité française. Le militaire a lui été «évacué conscient vers l'hôpital», a précisé une autre source policière après l'incident. Il doit y rester 48 heures en observation.
L'attaque au couteau a eu lieu à quelques jours de l'ouverture des Jeux olympiques à Paris. Le militaire blessé participait à l'opération Sentinelle, lancée en 2015 après l'attentat contre Charlie Hebdo. Depuis, des patrouilles de soldats sillonnent la capitale française et sécurisent les lieux de rassemblement, notamment les grandes gares.
Un militaire de l’opération Sentinelle a été victime d’un coup de couteau alors qu’il patrouillait en Gare de l’Est, à Paris. Son pronostic vital n’est pas engagé. L’auteur a été interpellé. @SebLecornu
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) July 15, 2024
Un homme connu des services de police mais pénalement irresponsable
L'assaillant était déjà connu des services de police pour une affaire de meurtre. En raison de ses troubles psychiatriques, il était pénalement irresponsable. Il avait pu bénéficier d'une abolition du discernement et n'avait ainsi pas été jugé. Une expertise psychiatrique avait d'ailleurs conclu que l'homme souffrait d'une «probable maladie schizophrénique évolutive depuis plusieurs années sans prise en charge médicale jusqu'à actuellement». D'origine congolaise, il avait obtenu sa nationalité française en 2006. Il avait déjà été condamné à deux reprises pour violences conjugales.
Le parquet de Paris a toutefois ouvert une enquête pour «tentative de meurtre» et saisi le deuxième district de la police judiciaire parisienne. «Les circonstances et motivation de l'agression font actuellement l'objet d'investigations», a précisé le parquet dans la soirée du 15 juillet.