France : 48 heures après la mort d'un enfant, un homme encore tué par balle à Nîmes

- Avec AFP

France : 48 heures après la mort d'un enfant, un homme encore tué par balle à Nîmes Source: AFP
Policiers dans le quartier Pissevin de Nîmes, le 24 août 2023.
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Un homme de 18 ans a été abattu ce 24 août à Nîmes, dans le sud de la France, dans le même quartier gangrené par le trafic de drogues où un enfant de dix ans avait été tué par balle en début de semaine.

Les secours, appelés un peu avant 4h du matin, ont retrouvé ce 24 août un jeune homme blessé à l'abdomen et inanimé dans une rue de Pissevin, quartier de tours en périphérie ouest de Nîmes, dans le Gard, selon une source policière et le parquet de cette ville. Des douilles de deux calibres différents ont été retrouvées au sol, a souligné une autre source policière.

La victime, qui est «connue des services de police et de justice», vient d'une ville extérieure à Nîmes, a indiqué le parquet, précisant qu'une enquête pour «meurtre en bande organisée» avait été ouverte.

C'est à Pissevin, où le taux de pauvreté culmine à plus de 70% et où le trafic de drogues prospère, qu'un enfant de dix ans est mort le 21 août quand la voiture de son oncle – qui a lui été blessé – a été visée par erreur par des tireurs. Le ministre de l'Intérieur y avait fait déployer une unité de police spécialisée dans le maintien de l'ordre en zone urbaine, pour tenter de rassurer les habitants.

Gérald Darmanin présidera une réunion sur ce nouvel homicide en fin de matinée à Paris et se rendra sur place le 25 août, a appris l'AFP auprès de son entourage.

«Les trafiquants tirent à vue»

«Au sein du quartier, peu de gens sont, ce matin, au courant de ce nouveau meurtre. Mais dès que la population en aura connaissance, alors même que des [policiers] avaient été déployés, les gens vont énormément s’inquiéter. Car cela signifie que les trafiquants tirent à vue», a témoigné auprès de l'AFP Raouf Azzouz, directeur du centre social Les Mille Couleurs.

L'enfant tué et son oncle, blessé, sont «indéniablement» des victimes collatérales, avait indiqué le 22 août la procureure de Nîmes Cécile Gensac, dénonçant «une tragédie des plus absolues». «La famille de la victime n'est absolument associée d'aucune façon, ni avant ni actuellement, dans des faits de nature pénale», elle «a eu pour seul malheur de passer au mauvais endroit au mauvais moment», avait-elle ajouté.

Plusieurs villes du sud-est de la France, dont Marseille, Avignon et Nîmes, dans un arc entre l'Espagne et l'Italie, sont touchées depuis plusieurs années par des assassinats liés au trafic de drogue. Une violence qui fait désormais des victimes collatérales.

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