Environ 6% des stations-service de l'Hexagone manquent de carburant en raison de la grève

- Avec AFP

Cliché pris à Paris, le 17 octobre 2022 (image d'illustration).© Geoffroy Van der Hasselt Source: AFP
Cliché pris à Paris, le 17 octobre 2022 (image d'illustration).
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D'après un décompte de l'AFP, environ 6% des stations-service françaises subissent actuellement des pénuries d'essence ou de gazole en raison de la grève dans certaines raffineries pour protester contre la réforme des retraites.

Près de 6% des stations-service de France étaient à court d'essence ou de gazole le 8 mars, selon des données publiques analysées par l'AFP, le secteur pétrolier mettant en cause l'inquiétude des automobilistes qui multiplieraient les pleins de précaution en raison des grèves dans les raffineries.

L'Ouest est plus touché que la moyenne nationale, avec environ un quart des stations de Sarthe, d'Indre-et-Loire et du Calvados manquant soit d'essence, soit de gazole. Cette analyse se fonde sur les remontées des stations disponibles sur le site prix-carburants.gouv.fr.

Plus aucun carburant ne sort des raffineries françaises, en grève, mais il y a 200 dépôts en France qui continuent d'approvisionner les stations. «A la date d'aujourd’hui, il y a plein de carburant sur le territoire national» et «les stations-service continuent d’être livrées normalement», indique à l'AFP Francis Pousse, président du syndicat professionnel Mobilians représentant 5 800 stations sur les quelque 1 000 de France. Même si un des 200 dépôts est bloqué, «on a assez d’agilité pour aller chercher du carburant ailleurs même si ça prend plus de temps», a-t-il ajouté, tout en se disant incapable de se prononcer pour la suite : «Tout va dépendre de la poursuite ou pas de la grève, de son intensification ou pas.»

L'Ile-de-France, la Normandie et les Pays de la Loire en tension

Selon ses propres chiffres, les stations dont au moins une cuve est vide sont «moins de 5%» et cette rupture de stock tient exclusivement à un «emballement» des automobilistes qui ont multiplié les pleins de précaution depuis le 3 mars et «provoqué des surventes de 10 à 30%». «Certaines stations avaient anticipé en faisant des stocks avant la crise. Mais dans certains points de vente, on a eu des hausses de vente de 50%. Donc, fatalement, il y a un moment donné où il y a une rupture car on ne met pas autant de camions qu'on veut sur la route pour relivrer les stations», explique-t-il.

Ces chiffres restent loin des plus de 40% de stations à court de carburant observés en moyenne nationale au pic de la grève des raffineries chez TotalEnergies et Esso-ExxonMobil en octobre, avec des pénuries qui ont été plus graves encore dans certaines régions.

«On n'a pas de souci particulier, si ce n'est des embarras logistiques», estime également Francis Plan dont la fédération FF3C représente un millier de stations indépendantes. «Le flux des ventes est supérieur à la normale en raison d'inquiétudes», selon lui. La ruée vers les pompes a été renforcée par l'opération de l'enseigne Leclerc proposant du carburant à prix coûtant et dont les stations ont été «très sollicitées durant le week-end», selon lui.

Le manque de carburant dans les stations qu'il représente est très marqué dans trois régions : «Ile-de-France, Normandie et Pays de la Loire où 15% des stations manquaient de produit mardi soir [7 mars]», conclut-il.

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