ANALYSE

Le projet de nouvelle Constitution au Mali relègue le français au rang de «langue de travail» alors que les tensions entre Bamako et Paris sont de plus en plus tendues depuis la prise de pouvoir des militaires emmenés par le colonel Assimi Goïta.
Samantha Ramsamy reçoit Seidik Abba, journaliste et écrivain et Tiambel Guimbayara, journaliste à la Voix du Mali.
Bamako a vivement protesté contre des propos du président du Conseil européen qui déclarait récemment que le gouvernement malien était en cours d'effondrement après la rupture de l'alliance militaire avec des pays européens contre les djihadistes.
Face aux députés de son pays, le chef de la diplomatie russe est revenu sur les accusations de «néocolonialisme» en Afrique portées par Paris à l'encontre de Moscou, rappelant au passage le rôle de la Russie dans le processus de décolonisation.
Au lendemain de l'annonce du prochain départ du Burkina Faso des quelque 400 militaires des forces spéciales françaises, Paris a décidé de rappeler son ambassadeur Luc Hallade «pour mener des consultations».
Samantha Ramsamy reçoit Tiambel Guimbayara, journaliste la Voix du Mali et Alafe Wakili journaliste et directeur de l'Intelligent d'Abidjan
Retour sur les moments les plus significatifs de l'année, marquée avant tout par l'opération militaire russe en Ukraine, mais aussi par plusieurs élections d'importance, en Europe et dans les Amériques, ainsi que par le Mondial de football au Qatar.
Washington a annoncé un vaste plan d'investissements et réaffirmé son intérêt pour le continent africain, sans faire mystère de sa volonté de contrecarrer l'influence «malveillante» de la Russie qui a déjà noué une série de partenariats sur place.
Le gouvernement malien interdit toute activité aux ONG financées par la France, en réaction à la suspension par Paris de l'aide au développement. Bamako dénonce les «motifs fallacieux de la coopération militaire Mali-Russie» invoqués par la France.
Emmanuel macron a officiellement annoncé la fin de l’opération Barkhane au Sahel après presque dix ans d’existence. Retour sur une opération aux visées anti-djihadiste, qui s'est achevée avec le départ forcé des militaires français du Mali.
Une attaque à l'engin explosif improvisé a tué trois membres de la mission onusienne au Mali. Face à la menace djihadiste qui pèse sur le pays, la Minusma est régulièrement prise pour cible. Depuis 2013, plus de 175 Casques bleus ont déjà péri.
Le Premier ministre malien par intérim, Abdoulaye Maïga, a étrillé le gouvernement français à la tribune de l'ONU en lui reprochant d'avoir «trahi» l'héritage des Lumières, vantant par la même occasion le nouveau partenariat de Bamako avec Moscou.
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté pacifiquement ce 18 septembre dans les rues de la capitale nigérienne Niamey, pour protester notamment contre la force française Barkhane. Certains protestataires brandissaient des drapeaux russes.
Arrêtés le 15 septembre au centre-ville de Bamako en train de prendre des photographies, deux Français, soupçonnés dans un premier temps d'espionnage, ont été libérés après des vérifications par les autorités maliennes.
Mettant en avant les «avancées indéniables» en faveur d’une transition politique, le chef de la diplomatie malienne Abdoulaye Diop a demandé le 6 septembre depuis Lomé, la fin des dernières sanctions imposées à son pays.
Sur les réseaux sociaux, l'ambassade de France au Mali a publié une réponse aux accusations récemment portées par Bamako à l'encontre de Paris. La diplomatie malienne reproche notamment à la France d'avoir soutenu des terroristes sur son territoire.
Une manifestation contre l'opération Barkhane au Niger ayant été interdite par les autorités, les organisateurs ont annoncé le lancement d'une pétition en ligne qualifiant l'armée française de «force maléfique» et exigeant leur départ du pays.
Le Mali a saisi le Conseil de sécurité de l'ONU pour faire cesser ce qu'il présente comme des «actes d'agression» de la France. Bamako dénonce notamment des violations de sa souveraineté ainsi qu'un présumé soutien français à des groupes terroristes.
Dans un contexte de relations exécrables entre la France et les militaires au pouvoir au Mali, des manifestants ont défilé à Gao pour réclamer le départ définitif des militaires français de Barkhane dans les 72h.
L'Allemagne, qui soutient la mission de l'ONU en remplacement des forces françaises, a annoncé suspendre toutes ses opérations militaires au Mali à la suite d'un nouveau refus de survol des autorités maliennes, et ce malgré les garanties de Bamako.