CRISE EN ARMENIE

Le Conseil de sécurité de l'ONU devait étudier un prolongement du mécanisme de neuf mois pour la région d'Idlib tenue par les djihadistes. Moscou a mis son veto, n'acceptant que six mois supplémentaires.
Les combats font rage au Soudan depuis un mois entre l'armée et les paramilitaires. Le conflit a fait plus de 1 000 morts et environ un million de déplacés. Les habitants sont également privés d'aide humanitaire.
Négociée par l'Arabie saoudite et les Etats-Unis, la trêve a une fois de plus été violée par l'armée soudanaise et les paramilitaires. Selon l'ONU, le pays est proche «du point de rupture». L'urgence humanitaire devient alarmante.
Ravagé par la guerre, le Yémen connaît l'une des pires crises humanitaires au monde. L'ONU estime qu'il faut lever 4,3 milliards de dollars pour aider plus de 17 millions de Yéménites. Une conférence de donateurs a lieu à Genève le 27 février.
A l'instar des Etats-Unis, Bruxelles lève une partie des sanctions contre la Syrie pour permettre l'acheminement de l'aide humanitaire après le tremblement de terre qui a touché le pays. Cet assouplissement sera en vigueur pour une durée de six mois.
Une opération d'évacuation des civils présents dans l'usine Azovstal assiégée à Marioupol est envisagée pour le 29 avril, selon la présidence ukrainienne. Le Kremlin explique depuis plusieurs jours que les civils peuvent déjà partir en sécurité.
Le directeur de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a regretté que tous les conflits n’attirent pas autant l’attention que l'Ukraine, en citant l'Afghanistan, le Yémen, la Syrie, ainsi que le Tigré, dont il est originaire.
Le ministère russe de la Défense a annoncé dans la soirée du 30 mars un «régime de silence» dans la ville assiégée ukrainienne de Marioupol, soit un cessez-le-feu local, à compter de 10 heures ce 31 mars, afin d'évacuer des civils.
Le 22 février, les forces armées russes et syriennes ont ouvert des couloirs humanitaires à Sarmin afin que les civils puissent quitter les territoires contrôlés par des combattants islamistes. Une clinique a également été installée.
Alors qu'une nouvelle «trêve humanitaire» était entrée en vigueur le 18 octobre à minuit dans le Haut-Karabagh, l'Azerbaïdjan et l'Arménie s'accusent mutuellement d'avoir violé le cessez-le-feu. L'UE et l'ONU appellent au respect de l'accord.
Au moment où la pandémie du coronavirus se propage à travers le monde, certains pays vont devoir gérer cette crise sanitaire dans des situations déjà compliquées. De fait, le CoviD-19 pourrait frapper des zones déjà ravagées par la guerre. Exemples.
L'ONU a confirmé le 27 février la reprise des combats dans la Ghouta orientale, à proximité de Damas, malgré l'annonce par Moscou d'une trêve humanitaire quotidienne.
Après le vote du Conseil de sécurité de l'ONU du 24 février réclamant une trêve dans la Ghouta orientale, une pause quotidienne dans les combats entre 9h et 14h, préconnisée par la Russie, est entrée en vigueur le 27 février.
Plusieurs groupes rebelles syriens ont décidé de participer aux pourparlers prévus le 23 janvier au Kazakhstan pour tenter de mettre un terme au conflit qui ravage la Syrie depuis près de six ans. L'administration Trump pourrait aussi être présente.
Pendant que l’Europe prétendait être seule à aider les habitants d’Alep, le Centre russe pour la réconciliation en Syrie a livré près de 35 tonnes d'aide humanitaire aux réfugiés du camp d'Al-Mahaledzh, à Alep-Est.
Un commandant rebelle cité par l'agence Reuters a indiqué que des troupes avaient lancé une offensive contre les troupes gouvernementales à Alep, seulement 24 heures après le début de la trêve.
Lors d'une interview exclusive à RT, le président syrien a rejeté toute éventualité de trêve qui «stopperait la progression de l'armée syrienne». Il déplore aussi que les médias détournent les yeux quand «les terroristes tuent des civils à Palmyre».
Soutenue par l'Espagne, la Nouvelle-Zélande et l'Egypte, la proposition de trêve de sept jours a échoué face au veto de la Russie et de la Chine. Elle est accusée d'avoir pour but de permettre aux rebelles de renforcer leurs positions.
Les Nations unies ont fait savoir que la Russie avait proposé la création de quatre couloirs humanitaires à Alep-Est, pour évacuer les blessés et acheminer de l'aide humanitaire dans la partie de la ville toujours occupée par des groupes rebelles.
L'armée syrienne a libéré la route stratégique du Castello, considérée par de nombreux médias comme la «seule voie» pour fournir de l'aide humanitaire à Alep. Dans la ville, les unités du génie s'emploient à reconstruire les infrastructures vitales.