En février 2022, l’Ukraine fait la une de tous les médias occidentaux. Partout, les mêmes gros titres et le même discours se répètent, presque mot pour mot. Hasard ou campagne savamment orchestrée ? Et s’il y a campagne, qui tire les ficelles de cette opération de communication ?
Façonner l’opinion au moyen de techniques informationnelles et psychologiques : tel est l’objectif de toute opération de communication. Testées par l’Allemagne nazie ou pendant la guerre d’Irak, ces techniques ont fait leurs preuves et sont aujourd’hui mises en œuvre en Ukraine.
Télévision, grands quotidiens, réseaux sociaux, agences de communication étroitement liées aux services secrets : les ramifications du pouvoir médiatique mènent toutes aux grandes agences dépendant de la CIA. Depuis trois ans, il s’agit de faire de l’Ukraine une victime et de Zelensky un héros. Et surtout d’accuser la Russie. A l’ère de la post-vérité, les médias jouent sur l’émotion comme dans l’affaire du « massacre de Boutcha » dont la Russie a été rendue responsable sans la moindre enquête.
L’opération de communication devient ainsi guerre de l’information, dans laquelle le terrorisme est aussi impliqué : actes d’intimidation et meurtres de journalistes relayant un narratif différent se multiplient. L’essentiel : faire taire les voix discordantes. Ne dit-on pas que la vérité est la première victime d’un conflit ?