872 jours d’enfer, près d’un million de morts. Tels sont les chiffres du siège de Léningrad. Pourtant, malgré la faim, le froid et l’obscurité, la ville a tenu bon. L’histoire héroïque d’une résistance inébranlable.
À l’automne 1941, les troupes nazies s’approchent de Léningrad, l’encerclent et bombardent les entrepôts. Bientôt privée d’électricité, la ville s’enfonce peu à peu dans la famine et l’obscurité. Des froids exceptionnels viennent aggraver une mortalité déjà effrayante.
Pourtant, au fil des mois, la population s’organise pour sa survie et celle de la cité. Les bâtiments historiques sont dissimulés, des potagers sont plantés et une « route de la vie » par le lac Lagoda permet d’évacuer les plus faibles. Et de rétablir l’approvisionnement.
Surtout, les habitants de Léningrad assiégé ne cessent de soutenir l’effort de guerre. Les usines continuent de fabriquer chars et obus tandis que des Léningradois pourtant exténués viennent chaque jour donner leur sang pour les soldats blessés. Une leçon de courage extraordinaire dont la mémoire se transmet de génération en génération.