Depuis l’été 2022, la centrale nucléaire de Zaporojié, cible de bombardements, est au cœur des préoccupations. Une situation qui interroge sur l’origine des frappes et les possibles conséquences de ces attaques.
Début août 2022, des infrastructures de la centrale nucléaire de Zaporojié sont touchées par des premiers tirs. Depuis, les frappes se répètent régulièrement sur le site de la plus grande centrale d’Europe, malgré la présence de représentants de l’AIEA.
Les employés mettent en garde contre des tentatives de sabotage aux conséquences potentiellement dramatiques. La centrale, qui possède aussi une unité de stockage à sec du combustible nucléaire usé, n’est pas conçue pour résister à des chocs puissants.
La centrale n’est pas seule visée. Les habitants d’Energodar témoignent : les immeubles, l’infrastructure civile et même les écoles et les jardins d’enfants ont subi des frappes. Les tirs, assurent-ils, viennent du côté ukrainien. Un cri d’alarme contre une politique suicidaire pour l’Europe entière.