Le 24 février 2022, la Russie lance une opération militaire spéciale en Ukraine. Objectif de la première grande bataille : la ville de Marioupol doit repasser sous contrôle du Donbass pro-russe. C'est chose faite.
Dès février 2014, la police de Marioupol se range aux côtés des opposants aux nouvelles autorités de Kiev. L’armée ukrainienne emploie contre eux des véhicules de combat et les nationalistes ukrainiens parviennent à réprimer l’offensive populaire à Marioupol et à garder le contrôle de la ville.
Kiev retient la menace, et les autorités utilisent les huit années suivantes pour transformer la ville en une véritable forteresse.
Mais dès 2014, au moment où les manifestations du Maïdan de Kiev dégénèraient en une véritable guerre de rue, Alexandre Khodakovsky, fondateur de la brigade «Vostok», en République populaire de Donetsk, savait qu’il faudrait se battre pour les villes du sud-est de l’Ukraine.
Avec les militaires russes, des habitants du Donbass participent à l’assaut de Marioupol. Ils ont rejoint les rangs de la milice populaire quelques jours avant le début des combats.
Mais, entraînés par les instructeurs de l’OTAN, les combattants nationalistes ukrainiens du régiment «Azov» appliquent une nouvelle tactique: ne pas laisser sortir les habitants de la ville assiégée et s’en servir comme bouclier humain.
C'est la bataille de Marioupol.