RDC : les rebelles du M23 accusés de traitements inhumains sur des militaires congolais

RDC : les rebelles du M23 accusés de traitements inhumains sur des militaires congolais© Hugh Kinsella Cunningham Source: Gettyimages.ru
Des rebelles du M23 gardant une unité militaire congolaise qui s’est rendue à Bukavu, en République démocratique du Congo. [Photo d’illustration]
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En RDC, les rebelles de l’AFC/M23 sont accusés de traitements inhumains, d’actes de torture et d’humiliation qui auraient été commis à l’encontre de militaires congolais, selon le témoignage d’un sergent évadé de captivité. Un porte-parole militaire congolais a appelé à documenter ces actes pour traduire les responsables devant la justice.

Le porte-parole du secteur opérationnel Sukola 2 sud au Sud-Kivu, le sous-lieutenant Reagan Mbuyi Kalonji, a dénoncé ce 16 septembre à Uvira, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), les traitements inhumains qui auraient été infligés aux militaires des forces congolaises capturés par les rebelles de l’AFC/M23, appuyés par le Rwanda, après la prise des villes de Goma et de Bukavu.

Selon Reagan Mbuyi Kalonji, cité par Mediacongo, « des traitements inhumains ont été infligés aux militaires des Forces armées de la République (FARDC) et aux Wazalendo qui se sont rendus après la prise brutale de la ville de Goma par le M23 et l’armée rwandaise. Selon les témoignages recueillis, notamment celui du sergent Kabongo, qui a réussi à s’évader au début du mois d’août, ces militaires traversent des conditions dégradantes au centre de Rumangabo ».

Actes de torture physique et psychologique

Les militaires congolais auraient été malnutris, torturés physiquement et psychologiquement, en plus de subir des traitements humiliants les rendant méconnaissables, explique Reagan Mbuyi Kalonji, qui cite le témoignage du sergent Kabongo. « Selon les informations obtenues, plus de 2 500 militaires FARDC, parmi eux des femmes militaires PMF (personnel militaire féminin, NDLR), auraient perdu la vie par privation de soins et de nourriture, dont la majorité étaient des militaires parlant lingala (langue bantoue parlée en RDC, NDLR) », a-t-il indiqué.

Il a ajouté que « cette situation tragique constitue un crime grave et une violation manifeste du droit international humanitaire (DIH), qui protège les prisonniers de guerre contre de tels traitements ». Le porte-parole a déclaré que ces actes inhumains doivent être documentés et dénoncés pour rendre justice et pour que les responsables répondent de leurs actes devant les instances compétentes.

Pour l’heure, l’AFC/M23 n’a pas encore émis de commentaire officiel concernant ces accusations.

La ville de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, est tombée aux mains des rebelles de l’AFC/M23, soutenus par le Rwanda, le 28 janvier dernier après de violents combats qui ont fait un lourd bilan humain. Ils se sont ensuite emparés de la cité minière de Nyabibwe et de la ville de Bukavu, dans la province du Sud-Kivu. L’ONU et plusieurs organisations internationales ont régulièrement accusé les rebelles d’exactions et d’exécutions sommaires de militaires et de civils dans l’est de la RDC.

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