RT : D’après certaines informations, les tirs à l’origine de la mort de ces policiers auraient été effectués par des tireurs d’élite. Qui pourrait être derrière cela ?
Ricardo Baretzky(R. B.) : Il est très difficile de le dire, mais à mon avis, il est très peu probable qu’il s’agisse d’un attentat terroriste. S’il s’agissait vraiment de nouvelles méthodes terroristes, cela porterait le terrorisme à un niveau sans précédent et donnerait lieu à une énorme quantité de problèmes.
On ne peut se permettre de voir ce problème prendre de l’envergure
RT : Il y a des mouvements, beaucoup d’émotion, la tension monte. Les policiers du Texas sont bouleversés après avoir perdu cinq agents. Peut-on vraiment accuser les manifestants ou les policiers, étant donné qu’ils sont tous submergés par l’émotion ?
R. B. : Il est très important que les forces de l’ordre se rendent compte que leurs méthodes ne fonctionnent peut-être pas. A mon avis, le gouvernement devrait comprendre qu’il a affaire à la population et aux émotions. Le plus préoccupant est que cela pourrait se répandre. On ne peut se permettre de voir ce problème prendre de l’envergure, ce qui est bien probable à l’heure actuelle.
Ces 15 dernières années, l’Amérique a été très tolérante dans sa manière de régler les situations à haut risque
RT : Beaucoup d’équipement militaire a été distribué aux policiers. Est-ce que tout cela apaise ou attise les émotions quand il s’agit des questions de sécurité ? Certains disent que le travail de la police est aujourd’hui de «servir et harceler».
R. B. : Si on regarde les 15 dernières années, l’Amérique a été très tolérante dans sa manière de régler les situations à haut risque : les marches, les manifestations. Le vrai problème, c’est que la population commence à changer d’attitude et c’est dangereux quand la population commence à percevoir les agents de sécurité comme une menace. Cela peut avoir de très graves conséquences.