«On nous provoque. Je dois vous dire qu'il y a environ trois jours, peut-être plus, on a essayé depuis l'Ukraine de frapper des cibles militaires en Biélorussie. Dieu soit loué, nos systèmes anti-aériens Pantsir ont intercepté tous les missiles tirés par les forces ukrainiennes», a affirmé le président biélorusse Alexandre Loukachenko, cité par l'agence de presse publique Belta ce 2 juillet.
Le dirigeant a tenu à ajouter : «Je vous le répète, comme je l'ai dit il y a plus d'un an, nous n'avons pas l'intention de combattre en Ukraine.»
En effet, la Biélorussie ne participe pas à l'opération militaire lancée par la Russie en Ukraine le 24 février dernier – ce pays a d'ailleurs accueilli des pourparlers de paix entre les parties russe et ukrainienne. Néanmoins, selon notamment l'AFP, le territoire biélorusse aurait servi de base arrière à l'armée russe et des troupes se seraient élancées depuis celui-ci au début de l'opération, en direction de Kiev.
Sous lourdes sanctions occidentales à l'instar de la Russie, la Biélorussie coopère de manière étroite avec Moscou sur les plans économique et militaire. La semaine dernière, le président russe Vladimir Poutine a annoncé que son pays allait livrer «dans les prochains mois» à Minsk des complexes de missiles tactiques Iskander-M, capables de transporter des ogives nucléaires.