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Le crash d'un avion militaire étasunien participant à un exercice de l'OTAN en Norvège fait 4 morts

Les quatre membres de l'équipage de l'appareil ont péri lors de cet incident dans le nord de la Norvège dans le cadre de l'exercice «Cold Response». Les autorités ont expliqué que les conditions météorologiques dans la région étaient mauvaises.

Les forces armées norvégiennes ont annoncé ce 19 mars que quatre Américains avaient trouvé la mort dans le crash d'un avion militaire ayant eu lieu en Norvège et n'ayant laissé aucun survivant. L'appareil participait à un exercice de l'OTAN dans le nord du pays scandinave. 

«Les quatre victimes sont de nationalité américaine», a déclaré à l'AFP une porte-parole de la Défense norvégienne, Stine Barclay Gaasland.

L'avion de modèle Osprey appartenait au corps des Marines des Etats-Unis, et comptait à son bord quatre membres d'équipage. Il a disparu des radars le 18 mars vers 18h, «au sud de Bodo», comme l'avaient annoncé les services de secours de la Norvège du Nord dans un communiqué précisant que les conditions météorologiques dans la région étaient mauvaises.

«A 1h30, pendant la nuit, la police est arrivée sur la zone de l'accident», a écrit la Défense norvégienne dans un communiqué. «Les quatre personnes qui se trouvaient à bord de l'avion sont décédées», a-t-elle précisé.

Une enquête ouverte sur les causes du crash

L'armée américaine a confirmé l'«incident», et le porte-parole Jim Stenger a annoncé que la «cause de l'incident» faisait l'objet d'une enquête» et que «des détails supplémentaires ser[aient] fournis dès qu'ils ser[aient] disponibles».

L'appareil était en mission d'entraînement dans le cadre de l'exercice Cold Response qui implique 200 avions et une cinquantaine de navires. L'exercice se poursuit comme prévu avec des mesures supplémentaires en raison de la météo, selon la Défense norvégienne.

Ces manoeuvres, qui doivent durer jusqu'au 1er avril, visent à tester la capacité de la Norvège à recevoir des renforts extérieurs en cas d'agression par un pays tiers, en vertu de l'article 5 de la Charte de l'OTAN qui oblige ses membres à venir au secours de l'un des leurs.