La diplomatie russe a fait savoir ce 20 janvier que des exercices navals allaient se dérouler en janvier et en février dans plusieurs océans et mers du globe.
Selon un communiqué du ministère de la Défense, ces manœuvres, qui mobiliseront «plus de 140 navires de guerre et navires de soutien, plus de 60 avions, 1 000 équipements militaires et environ 10 000 militaires», ont pour but de «protéger les intérêts nationaux russes», ainsi que de «contrer les menaces militaires venant de la mer et de l'océan».
Selon le ministère, ces manœuvres sont organisées «conformément au plan d'entraînement des forces armées russes pour l'année 2022». Et elles auront lieu tant dans «les eaux et les mers adjacentes au territoire russe» que dans des «zones océaniques à travers le monde importantes sur le plan opérationnel».
Ces exercices interviennent alors que les tensions autour de la situation en Ukraine restent vives, les Etats-Unis ayant à nouveau accusé la Russie de préparer une invasion militaire du pays, y compris à travers des actes de sabotage. Des affirmations maintes fois réfutées par Moscou.
Ce 20 janvier, plusieurs sources du département d'Etat américain citées par l'AFP et Reuters ont par ailleurs rapporté que Washington accélérait «les transferts autorisés d'équipements d'origine américaine provenant d'autres alliés» : la demande, qui concerne des transferts d'armements dont des missiles, selon Reuters, provenait de la Lituanie, de l'Estonie, et de la Lettonie, tous membres de l'OTAN. Une annonce qui survient à la veille d'une rencontre, à Genève, entre le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et son homologue américain.