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Deux parachutistes russes meurent lors d'exercices en Biélorussie

Deux soldats russes ont trouvé la mort ce 12 novembre après un parachutage lors d'exercices militaires menés en Biélorussie, selon le ministère russe de la Défense.

Le ministère russe de la Défense a fait savoir, ce 12 novembre, que deux de ses soldats avaient perdu la vie lors d'exercices en Biélorussie.

Dans un communiqué cité par les agences de presse russes, le ministère russe de la Défense a indiqué que les parachutes des deux soldats n'ont pas fonctionné correctement à «cause d'une soudaine forte rafale de vent» lors de leur saut. «L'un des militaires a tenté d'arrêter sa chute incontrôlée et celle de son camarade en utilisant le parachute de secours. En raison d'une altitude insuffisante, le système de parachute de secours dudit militaire n'a pas eu suffisamment de temps pour commencer à fonctionner et un atterrissage brutal a eu lieu», précisent encore les autorités russes. «En dépit des efforts des médecins, les deux militaires russes en contrat avec l'armée ont succombé à leurs blessures», ajoute le communiqué.

Les victimes faisaient partie d'un groupe de 250 parachutistes russes qui a participé ce 12 novembre à des manœuvres communes avec l'armée biélorusse.

Plus tôt ce même jour, la même source avait rapporté qu'une unité de parachutistes russes avait effectué «un largage d’assaut sur un site d'atterrissage inconnu» dans la région biélorusse de Grodno et participé à un exercice tactique conjoint avec des unités des forces armées biélorusses, dans le cadre d'une «vérification surprise de l'état de préparation au combat des forces aéroportées».

Ces exercices survenaient dans un contexte de tensions internationales entre la Biélorussie d'une part, la Pologne et l'Union européenne d'autre part. Quelques milliers de migrants voulant se rendre dans l'Union européenne, originaires principalement du Proche-Orient, sont massés à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne. L'Union européenne accuse Minsk d'orchestrer cet afflux migratoire, en délivrant notamment des visas, pour se venger de sanctions occidentales imposées en 2020. La Biélorussie s'en défend et dénonce des «accusations sans fondement».