A partir du 3 novembre, le Parlement européen va exiger que toutes les personnes qui entrent en son sein – y compris les députés – présentent un pass sanitaire, et ce sur ses 3 sites (Strasbourg, Bruxelles et Luxembourg). Des élus issus de différents groupes politiques dénoncent cette nouvelle mesure.
Une majorité des vice-présidents du Parlement européen se sont prononcés en faveur de cette restriction visant à limiter le risque de propagation du Covid-19 au seins de ces bâtiments brassant des individus venus de toute l'Europe, comme le confirme un courriel envoyé par la Direction général du personnel du Parlement auquel à eu accès Politico.
Jamais un élu, ayant rempli toutes ses obligations légales, ne devrait être empêché d'entrer au Parlement
L'exigence d'un pass sanitaire – obtenu en grâce un schéma vaccinal complet, un test négatif ou un certificat de rémission du Covid-19 – a suscité une certaine opposition de la part de députés européens. Ceux-ci qui ont suggéré qu'il s'agissait d'une «violation» de leurs droits fondamentaux. «À notre connaissance, le Parlement européen serait le premier en Europe à mettre en œuvre une telle mesure», a déclaré un groupe de députés dans une lettre adressée au président du Parlement européen, David Sassoli. «Cela violerait un principe très fondamental dans une maison démocratique : jamais un élu, ayant rempli toutes ses obligations légales, ne devrait être empêché d'entrer au Parlement», ont notamment déclaré les Français François-Xavier Bellamy du groupe PPE (centre-droit), Michèle Rivasi des Verts, Virginie Joron du groupe Identité et Démocratie (droite) ou encore Anne-Sophie Pelletier du groupe La Gauche.