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«Limite du crime contre l’humanité» : Poutine s'oppose à ce qu'un enfant puisse choisir son sexe

Le président de la Russie a critiqué de façon virulente le fait que des enfants puissent choisir, dès le plus jeune âge, leur sexe. «Ceci est déjà à la limite du crime contre l’humanité», a-t-il estimé.

Vladimir Poutine a vertement fustigé le 21 octobre le fait de laisser aux enfants la possibilité de choisir leur sexe dès leur plus jeune âge.

Ceci est déjà à la limite du crime contre l’humanité et tout ça au nom et sous la bannière du progrès

Le chef d'Etat russe s'exprimait ici sur une large palette de sujets sociétaux dans le cadre d'une intervention à la 18e édition du Club international de discussion Valdaï.

Le président russe a affirmé s'opposer à ce que des enfants puissent prendre une telle décision en affranchissant ainsi leurs parents de certaines de leurs responsabilités.

«Ceci est déjà à la limite du crime contre l’humanité et tout ça au nom et sous la bannière du progrès», a-t-il déclaré concernant le fait de «suggérer à un garçon qu'il peut facilement devenir une fille et inversement». Le président russe a pour sa part défendu son attache à «un conservatisme sain» mettant en garde contre «la multiplication des risques et des dangers» en la matière.

Vladimir Poutine a affirmé qu'il tenait une telle position depuis un certain temps : «J’ai déjà dit une fois qu[e] nous serions guidés par l’idéologie du conservatisme sain. C’était il y a quelques années, à l’époque où les passions sur l’arène internationale n’avaient pas encore atteint le paroxysme actuel, même si, évidemment, on peut dire que l’orage approchait déjà. Maintenant alors que le monde fait face à une fracture structurelle, l’importance d’un conservatisme sain en tant que fondement du cap politique est devenue encore plus importante», a-t-il en effet déclaré.