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Baïkonour : lancement d'un Soyouz MS-18 pour l'ISS, 60 ans après le vol de Iouri Gagarine (VIDEO)

Deux cosmonautes et un astronaute vont rejoindre la Station spatiale internationale (ISS) à bord d'un Soyouz MS-18. Le lancement, depuis le cosmodrome russe de Baïkonour, au Kazakhstan, a eu lieu 60 ans après l'envoi du premier homme dans l'espace.

Le lanceur Soyouz MS-18 a décollé ce 9 avril à 9h42 (heure de Paris) depuis le cosmodrome russe de Baïkonour, au Kazakhstan, près de 60 ans après l'envoi du premier homme dans l'espace, le légendaire cosmonaute soviétique Iouri Gagarine.

Pour rappel, le premier vol spatial avec un homme à bord a eu lieu le 12 avril 1961. Intitulée Vostok 1, la mission fut alors une grande victoire pour l'URSS dans la course à l'espace qui l'opposait aux Etats-Unis. 

Comme prévu, le vaisseau spatial habité a atteint l'espace extra-atmosphérique à peine dix minutes après son décollage. 

A bord, deux cosmonautes russes de l'agence Roscosmos, Oleg Novitski et Piotr Doubrov, ainsi qu'un astronaute américain de la NASA, Mark Vande Hei, doivent rejoindre la Station Spatiale Internationale (ISS) au cours de cette mission anniversaire. L'amarrage au module Rassvet de la station spatiale est prévu à la mi-journée, comme l'a rapporté l'agence TASS.

Concurrence en orbite basse

Après une période de neuf années au cours de laquelle seuls les Soyouz russes étaient utilisés pour transporter des humains sur l'ISS, la société américaine Space X se voit désormais confier, depuis 2020, de telles missions. Le prochain vol habité de Space X vers la station spatiale internationale décollera le 22 avril depuis la Floride, avec à son bord le Français Thomas Pesquet.

Depuis l'inauguration de son assemblage en 1998 avec le lancement du module russe Zaria, le plus grand objet artificiel qui navigue actuellement en orbite terrestre revêt une symbolique forte en matière de coopération internationale et d'avancée scientifique. Cependant, alors que l'avenir de l'ISS apparaît limité par plusieurs facteurs, la Chine devrait de son côté procéder fin avril au placement en orbite basse du premier module de sa propre station spatiale