Commentant les récentes accusations du secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo, selon qui l'Iran serait devenu la «nouvelle base» d'al-Qaïda, le ministère russe des Affaires étrangères a démenti, y voyant une nouvelle tentative de s'en prendre à Téhéran, cible de l'administration Trump.
«J’ai l’impression que vers la fin [de la présidence de Donald Trump] Mike Pompeo cherche à faire quelque chose de plus pour affaiblir l’Iran, mais c’est tout à fait dénué de preuves et injustifié», a commenté Zamir Kaboulov, directeur du deuxième département d’Asie du ministère des Affaires étrangères cité par l’agence de presse RIA Novosti ce 13 janvier.
Il a précisé que Moscou ne disposait d'aucune information qui accréditerait les liens entre le groupe terroriste et l'Iran avancés par Mike Pompeo.
De son côté, le ministre des Affaires étrangères iranien Mohammad Javad Zarif avait adressé une réponse cinglante à ces accusations, en anglais sur Twitter. En référence à l'origine saoudienne de la majorité des auteurs des attentats du 11 septembre 2001, le ministre iranien avait affirmé : «Personne n'est dupe. Tous les terroristes du [11-Septembre] venaient des destinations favorites [de Mike Pompeo] au Moyen-Orient ; AUCUN d'Iran.»