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Intrusion au Capitole : décès d'un policier blessé lors d'affrontements avec des partisans de Trump

Un policier est décédé après avoir été blessé le 6 janvier lors d'affrontements avec des partisans de Donald Trump à Washington. Le même jour, quatre protestataires sont morts, dont une femme touchée par une balle tirée par la police.

La police du Capitole a fait savoir le 7 janvier qu'un de ses membres avait succombé aux blessures qui lui avaient été infligées dans les affrontements avec des partisans du président Donald Trump lors de l'intrusion de ces derniers dans le siège du Congrès à Washington le 6 janvier.

Selon un communiqué de la police, l'agent Brian Sicknick «était déployé sur les affrontements au Capitole le 6 janvier 2021 et a été blessé lors de contacts physiques avec les protestataires». «Il est retourné à ses quartiers et s'est effondré. Il a été emmené à l'hôpital local où il a succombé à ses blessures», poursuit le texte. Brian Sicknick travaillait depuis 12 ans dans ce service de police. 

Quatre protestataires sont morts durant ces incidents, dont une femme touchée par une balle tirée par la police. Pour les trois autres décès, les circonstances n'ont pas encore été éclaircies.

Censée être une simple formalité, la certification de la victoire de Joe Biden par les deux chambres du Congrès réunies en session extraordinaire a tourné à «l'insurrection», «presque à la sédition» selon les termes du président élu, quand une foule de partisans du président sortant a envahi le Capitole, interrompant les débats.

Donald Trump lance un appel à la «réconciliation» 

Très critiqué pour son manque d'anticipation, le chef de la police du Capitole, Steven Sund, a présenté sa démission. Au lendemain de cette journée de pagaille qui a ébranlé l'Amérique, Donald Trump, accusé par Joe Biden d'avoir miné la démocratie, a lancé un appel à la «réconciliation», condamnant «une attaque odieuse» sur le Capitole.

Dans une vidéo qui marque un changement net de ton, le président républicain s'est dit «scandalisé par la violence» à laquelle se sont livrés quelques centaines de ses sympathisants.

«Je vais désormais me concentrer sur une transition de pouvoir ordonnée et sans accrocs», a-t-il encore assuré.