International

Israël mène des frappes sur Gaza après des tirs de roquettes, blessant deux civils palestiniens

Deux civils, dont un enfant, ont été blessés légèrement par des frappes israéliennes sur Gaza le 26 décembre 2020, selon des sources médicales citées par l'AFP. Selon Israël, ces frappes ont été effectuées en représailles à des tirs de roquettes.

Deux civils, parmi lesquels un enfant, ont été légèrement blessés par des frappes israéliennes sur la bande de Gaza le 26 décembre au matin, ont fait savoir des sources médicales dans l'enclave palestinienne, citées par l'AFP. 

Selon l'armée israélienne, ces bombardements ont été effectués en représailles à deux tirs de roquettes lancées le 25 décembre au soir depuis la bande de Gaza vers Israël. Les deux roquettes avaient été interceptées par le bouclier antimissile israélien. 

L'armée de l'Etat hébreu a ensuite annoncé avoir frappé trois «installations du Hamas», dont un site de fabrication de roquettes, une infrastructure souterraine et un poste militaire. Tsahal a également tweeté : «Le Hamas va subir les conséquences de tout acte de terreur en provenance de Gaza.»

Côté palestinien, dans un communiqué, le mouvement islamiste Hamas a réagi en accusant Israël de frappes «barbares» ayant endommagé un centre hospitalier pour enfants et un centre de rééducation.

«L'aviation israélienne a bombardé cette nuit plusieurs sites à Gaza. Un hôpital pour enfants et une mosquée ont été sérieusement endommagés», a commenté Taoufiq Tahani, le président d'honneur de l'Association France Palestine Solidarité (AFPS).

Le 25 décembre au soir, des sirènes d'alerte avaient retenti dans la ville portuaire d'Ashkelon (sud d'Israël) et dans les zones entourant l'enclave palestinienne, a fait savoir Tsahal dans un communiqué. «Deux roquettes ont été tirées depuis la bande de Gaza vers le territoire israélien […] et ont été interceptées par le système de défense Dôme de fer», précisait l'armée israélienne sans faire état de dégât ou de victime. Les urgences médicales israéliennes ont rapporté que plusieurs personnes sous le choc avaient été accueillies par leurs services.

Le dernier tir de roquette depuis Gaza vers le territoire israélien remontait à plus d'un mois. L'armée israélienne avait ensuite bombardé «des cibles militaires du Hamas». Aucun groupe palestinien armé opérant dans Gaza n'avait alors revendiqué la responsabilité de ce tir. 

En août, le gouvernement de Benjamin Netanyahou a intensifié son blocus sur Gaza – en vigueur depuis plus d'une décennie – en interdisant aux pêcheurs gazaouis de sortir en mer et en fermant le seul point de passage des marchandises entre Gaza et Israël, freinant ainsi les livraisons de carburant et entraînant la «fermeture complète», le 18 août, de la centrale électrique de ce territoire palestinien.