«L’essentiel n’est pas comment les terroristes se prénomment aujourd’hui, hier ou demain. Même si les groupements extrémistes [en Syrie] ne sont pas une organisation unie, ils sont liés idéologiquement, peuvent se confondre, puis se séparer, se combattre les uns les autres. Ils utilisent les mêmes méthodes de combat terroriste. Ils sont tous une base de recrutement pour Daesh», a estimé la porte-parole de la diplomatie russe lors de sa conférence de presse hebdomadaire à Moscou.
Maria Zakharova a commenté ainsi les publications des médias occidentaux, «qui déforment les objectifs de la Russie en Syrie». «La diplomatie russe publie régulièrement des informations complètes sur le déroulement de la campagne russe en Syrie», a-t-elle souligné, en notant que l’objectif principal de Moscou est d’éradiquer les causes de la crise dans le pays.
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«Les priorités de Moscou sont le renforcement des structures étatiques syriennes et l’organisation d’un front uni dans la lutte contre Daesh», a expliqué la responsable.
En ce qui concerne les informations sur les actions entreprises et autre stratégie adoptée par la Russie issues de sources anonymes, Maria Zakharova a proposé aux médias occidentaux d’également publier un autre point de vue sur la crise.
«Nous appelons les médias occidentaux tels que CNN et The New York Times, qui publient des rapports de leurs sources anonymes, à être bien aimables de citer la réponses des responsables russes en face de leurs autres sources», a-t-elle martelé devant les journalistes.
«Les forces aériennes russes ne visent en Syrie que les terroristes et ceux qui les aident. Ceux qui ne sont pas des terroristes et ne collaborent pas avec eux n’ont rien à craindre», a conclu Maria Zakharova.
La Russie a entamé le 30 septembre une campagne aérienne contre le groupe extrémiste Daesh en Syrie, à la demande du gouvernement officiel à Damas. Les avions de combat russes assurent le soutien aérien à l’armée gouvernementale syrienne, en frappant des objectifs de Daesh dans tout le pays, et ont déjà détruit près de 40 % de l’infrastructure des terroristes, a fait savoir le ministère de la Défense russe.