«Il n’y a aucune limite dans les activités des forces de sécurité», a déclaré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, le 5 octobre, dans une allocution télévisée. Des déclarations qui font suite à une montée de la violence entre activistes palestiniens et soldats israéliens qui fait redouter l'émergence d'une nouvelle intifada. Durant les dernières 24 heures, trois adolescents palestiniens, dont un de 13 ans, ont été tués par des militaires israéliens et plus de 450 personnes ont été blessés.
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Plusieurs membres du Hamas ont par ailleurs été arrêtés. Ils sont soupçonnés d’avoir été à l’origine de l’assassinat de deux colons israéliens, le 1er octobre. «Nous ne sommes pas prêts à donner l’immunité à quiconque», a martelé le Premier ministre israélien, indiquant que des incursions sans précédent auraient lieu dans les quartiers palestiniens de Jérusalem et que d’importants renforts seraient déployés : des centaines de soldats en Cisjordanie et des milliers de policiers dans la ville sainte.
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Le chef du gouvernement israélien a aussi annoncé d’importantes mesures de rétorsion contre le Mouvement islamique, qu’il qualifie de «principale source d’incitation à la haine», avec le Hamas et l’Autorité palestinienne.
Le 6 octobre, les forces israéliennes ont entamé la démolition des maisons de Palestiniens qui ont perpétré des attentats à Jérusalem. Les maisons de deux Palestiniens, abattus en 2014 après avoir provoqué la mort de cinq personnes dans une synagogue, ont déjà été détruites. Une troisième maison, appartenant l'auteur d'une attaque à la pelleteuse contre un bus israélien, a subi le même sort.
Côté palestinien, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a réuni, au soir du 5 octobre, ses responsables pour la sécurité. Dans les rues de Cisjordanie, de nombreux Palestiniens ont dit «espérer une nouvelle intifada».
Une situation qui inquiète à l’étranger. Berlin a déjà exprimé son inquiétude face à «quelque chose de comparable à une nouvelle intifada», Paris a mis en garde contre le «risque d’une escalade dangereuse» et Washington a qualifié d’«inacceptable» le recours à la violence par les deux parties.
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