Donald Trump a déclaré ce 4 septembre que les Etats-Unis n'avaient pas encore pris connaissance de preuves de l'empoisonnement présumé de l'opposant russe Alexeï Navalny, ajoutant n'avoir aucune raison de douter de Berlin qui assure disposer de «preuves sans équivoque».
«Nous n'avons pas encore vu de preuves» sur l'origine de cet empoisonnement présumé, a dit le président américain, promettant que les Etats-Unis allaient examiner très sérieusement ce dossier.
L'état de santé d'Alexeï Navalny reste grave, mais continue de s'améliorer d'après une communication réalisée le 2 septembre par l'hôpital berlinois de la Charité, où l'opposant russe est soigné. Le patient est néanmoins toujours sous assistance respiratoire, selon l'établissement de santé.
Ce même jour, le gouvernement allemand a déclaré que les tests médicaux auxquels Alexeï Navalny avait été soumis montraient qu'il avait été empoisonné à l'aide d'un agent neurotoxique de type Novitchok. Des conclusions qui vont à l'encontre de celles des médecins russes de Moscou et Omsk (où Alexeï Navalny avait été hospitalisé dans un premier temps). Selon eux, aucune trace d'empoisonnement n'a été découverte.