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Marche arrière : finalement, Duterte ne sera pas «le premier» à tester le nouveau vaccin russe

Le nouveau vaccin contre le Covid-19 ne sera finalement pas inoculé au président philippin tant que le traitement ne sera pas déclaré sûr. Rodrigo Duterte avait fait part de sa «grande confiance» dans les efforts russes.

Deux jours plus tôt, Rodrigo Duterte avait proposé de servir de cobaye à Spoutnik V, le vaccin russe contre le coronavirus, dans lequel il expliquait avoir une «grande confiance». Mais ce 13 août, le porte-parole du président philippin, Harry Roque, a finalement fait savoir que le dirigeant ne serait pas vacciné avant le 1er mai au plus tôt, soit quelques semaines après la fin de la phase III qui marquera la dernière étape des essais cliniques avant l'homologation. 

Le vaccin, développé par le Centre de recherches russe Gamaleïa, devrait en effet être homologué par le ministère philippin en charge des aliments et des médicaments en avril. 

«Le 1er mai, le groupe en charge de la sécurité de la présidence, pourrait l'autoriser [à recevoir le vaccin], une fois que tous les tests nécessaires auront été effectués,» a affirmé Harry Roque, dont les propos sont cités par l'AFP.

Le 11 août, Moscou avait annoncé avoir enregistré le premier vaccin au monde contre le Covid-19, expliquant que ce dernier assurait une «immunité durable».