Les frappes israéliennes se poursuivent dans la bande de Gaza ce 13 novembre et ont fait six nouveaux morts, selon le ministère de la Santé de cette enclave contrôlée par le Hamas. Ces décès portent à 16 le nombre de Palestiniens tués depuis le début de cette opération lancée par Tsahal contre l'organisation Jihad islamique. La veille, un haut commandant du groupe, Baha Abou Al-Ata, et son épouse ont été tués dans une opération ciblée.
«En assassinant Abou al-Ata, les forces d'occupation tentent de créer le chaos et de compromettre nos efforts pour rétablir l'unité [entre les factions palestiniennes]», a accusé le chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, sans toutefois remettre en cause la trêve.
L'armée israélienne a de son côté fait état de tirs de roquette depuis Gaza et a indiqué que son aviation avait bombardé et touché une unité du Jihad islamique responsables de certains tirs. Selon le dernier bilan de l'armée israélienne qui a dit avoir intercepté 90% de ces projectiles, 220 roquettes ont été tirées de Gaza vers Israël, sans toutefois qu'aucun mort ne soit à déplorer.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a affirmé que Israël ne «souhaitait pas une escalade», mais devait faire «tout ce qui est nécessaire pour [se] protéger». «Je vous le dis d'avance, cela pourrait prendre du temps», a-t-il prévenu, après une rencontre avec les chefs de l'armée et du Shin Beth, alors que Tsahal avait dit se se préparer «à plusieurs jours d'affrontements».