«Les Britanniques s'en mordent les doigts» ; «une énorme erreur», «une majorité de Britanniques défavorables au Brexit»... A rebours des annonces successives remettant en cause les résultats du référendum britannique sur le Brexit, celui-ci apparaît plus que jamais comme une priorité pour nombre d'électeurs qui ont massivement plébiscité le Brexit party, à l'occasion du scrutin européen qui s'est déroulé le 23 mai outre-Manche.
Menée par Nigel Farage, la formation politique qui porte aujourd'hui pour principale ambition de sauver le Brexit, serait largement arrivée en tête, avec 31,6% des voix selon les premières estimations publiées par la BBC.
Des résultats qui ont une importance symbolique forte à l'échelle européenne alors que le Brexit constitue la plus récente des crises traversées par l'UE.
Au lendemain du scrutin, le Premier ministre Theresa May annonçait officiellement le 24 mai sa démission, expliquant qu'elle quitterait ses fonctions le 7 juin, le temps pour les conservateurs de lui trouver un successeur.
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Après deux reports, la nouvelle date limite du Brexit a été fixée au 31 octobre, sans que personne ne sache encore quelle forme il prendra.
Bénéficiant de la légitimité des urnes depuis la consultation populaire du 23 juin 2016, lors de laquelle 51,89 % des votants, soit 17 410 742 de citoyens Britanniques, s'étaient prononcés en sa faveur, le Brexit est aujourd'hui contesté par un certain nombre de Britanniques et de personnalités médiatiques.