Ce 8 février, l'opposant à Nicolas Maduro et président autoproclamé du Venezuela Juan Guaido a annoncé qu'une intervention militaire des Etats-Unis dans son pays, avec pour objectif de contraindre Nicolas Maduro au départ, n'était pas à exclure.
«Nous ferons tout ce qui est nécessaire. C'est une question évidemment très polémique, mais en faisant usage de notre souveraineté, de l'exercice de nos prérogatives, nous ferons le nécessaire"», a répondu Juan Guaido à la question de l'utilisation des compétences légales qui sont les siennes en tant que président du Parlement et président par intérim pour autoriser une éventuelle intervention militaire.
Dans une tribune publiée le 30 janvier dans le New York Times, Juan Guaido, avait jugé que le soutien de l'armée vénézuélienne était «crucial» pour parvenir à «un changement de gouvernement», malgré le soutien affiché des gradés vénézuéliens au gouvernement. De son côté, Nicolas Maduro a à plusieurs reprises dénoncé une ingérence américaine derrière l'opposition et ses manifestations.
Le 23 janvier, Donald Trump avait apporté son soutien au président de l'Assemblée nationale et chef de l'opposition vénézuélienne après que ce dernier s’était autoproclamé «président par intérim» du pays, quelque jours après l'investiture du président du Venezuela Nicolas Maduro, réélu pour un second mandat. Les alliés de Washington dans la région lui avaient alors emboîté le pas à l'instar de l'Argentine, du Canada, du Chili, de la Colombie ou encore du Pérou.
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