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Gaza : trois Palestiniens tués dans un raid aérien israélien

Selon le porte-parole du ministère de la Santé dans la bande de Gaza Achraf al-Qodra, trois Palestiniens ont été tués lors d'un raid aérien de l'armée israélienne. Tsahal n'a pas confirmé ce bilan, mais a justifié son opération.

Trois Palestiniens ont été tués ce 28 octobre dans un raid aérien israélien à Gaza, selon le porte-parole du ministère de la Santé de l'enclave palestinienne, Achraf al-Qodra. Le ministère n'a pas donné leur identité, soulignant uniquement que ces trois Palestiniens, dont les corps avaient été transportés vers un hôpital de Gaza, «semblaient mineurs». Selon la même source, un Palestinien blessé par des tirs de l'armée israélienne le 26 octobre, lors de manifestations le long de la frontière, a également succombé à ses blessures ce 28 octobre.

De son côté, l'armée israélienne a affirmé dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, avoir mené un raid aérien contre trois Palestiniens qui s'étaient approchés de la clôture de sécurité séparant la bande de Gaza d'Israël «avec l'intention de l'endommager», sans donner plus de précisions sur leur sort. Elle a en outre ajouté que les Palestiniens visés étaient «apparemment en train de placer des explosifs» le long de la barrière.

217 morts palestiniens depuis le 30 mars

Depuis le 30 mars, les abords de la barrière entre la bande de Gaza et Israël sont le théâtre d'une vaste mobilisation contre le blocus imposé depuis plus de dix ans à la bande de Gaza par l'Etat hébreu. Les Palestiniens réclament aussi le droit de revenir sur les terres dont ils ont été chassés ou qu'ils ont fuies à la création d'Israël en 1948. 

Au moins 217 Palestiniens ont été tués et des milliers blessés par des tirs israéliens depuis le début de ces manifestations, la plupart lors des protestations le long de la frontière, et d'autres dans des tirs de chars ou des bombardements de l'aviation israélienne, selon un décompte de l'AFP. Un soldat israélien a également été tué.

Israël justifie son blocus par la nécessité de contenir le Hamas et accuse le mouvement islamiste d'orchestrer les protestations à des fins «terroristes».

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