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L'ex-avocat de Donald Trump devrait plaider coupable lors de son inculpation

Selon des médias américains, Michael Cohen, l’ex-avocat de Donald Trump, aurait décidé ce 22 août de plaider coupable des chefs d'inculpation de fraude fiscale, fraude bancaire et de violation des règles du financement des campagnes électorales.  

Après quatre mois d'enquête qui ont exaspéré Donald Trump, son ancien avocat personnel Michael Cohen, menacé d'inculpation pour fraude bancaire et fiscale, aurait accepté ce 22 août de plaider coupable devant un juge fédéral, selon plusieurs médias américains. Cet important rebondissement judiciaire n'a pas été confirmé officiellement et on ignore dans l'immédiat à quels chefs d'inculpation Michael Cohen, 51 ans, dont plus de 10 au service de Trump, a accepté de plaider coupable. 

Mais le tribunal fédéral de Manhattan a confirmé qu'une audience était prévue à 16h (20h GMT) pour Michael Cohen, lors de laquelle les chefs d'inculpation devraient être révélés devant un juge. 

Selon le New York Times, Michael Cohen devrait se reconnaître coupable de fraude bancaire et fiscale et de violation des lois sur le financement des campagnes électorales. Des accusations notamment liées aux sommes qu'il a versées à des femmes affirmant avoir eu dans le passé des relations sexuelles avec le président, dont l'actrice de films X Stormy Daniels, en échange de leur silence. 

Une partie des accusations pourraient aussi découler de prêts obtenus par Michael Cohen pour des sociétés de taxi new-yorkaises dont il est propriétaire, non directement liées à son métier d'avocat. Ni le bureau du procureur ni l'avocat de Michael Cohen, Lanny Davis, n'ont réagi à ces informations pour l'instant. 

Une épine dans le pied du président américain

Les chefs d'inculpation auxquels fait face Michael Cohen compliquent encore un peu plus la saga judiciaire dans laquelle est empêtrée depuis des mois Donald Trump. L'enquête du procureur spécial Robert Mueller sur une éventuelle collusion entre son équipe de campagne et la Russie n'en finit pas. 

Cette annonce d'un accord de culpabilité intervient d'ailleurs alors qu'un jury populaire délibère depuis quatre jours de l'éventuelle culpabilité de l'ex-chef de campagne du président, Paul Manafort, premier procès à découler de cette enquête-fleuve que Trump qualifie régulièrement de «chasse aux sorcières».

 

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